Le rôle de la MACSF dépasse la seule protection par l’assurance

« Ce que mes confrères et les professionnels de santé dans leur ensemble attendent d’un assureur, c’est qu’il leur permette d’exercer leur métier avec sérénité » nous déclarait récemment Catherine Vinikoff – Présidente de la MACSF dans notre dernier magazine, Dessine-moi l’Assurance. Retour sur l’interview de la Présidente.

Vous êtes engagée auprès de la MACSF depuis 10 ans, comment le rôle de la MACSF a-t-il évolué durant cette période ?

Il est apparu de plus en plus clairement que sonl. Sa mission est aussi d’être au côté des sociétaires professionnels de santé pour les accompagner dans la prévention des risques, l’amélioration des soins et les aider à préparer l’avenir notamment grâce aux innovations médicales.

Comment se concrétise cet accompagnement des assurés ?

En plus de l’assurance, la MACSF met à la disposition de ses sociétaires des services qui vont de l’aide à l’installation en libéral jusqu’aux actions de prévention et de formation, en passant par le financement de matériel ou d’un véhicule professionnel ou encore l’accès à des solutions technologiques innovantes, par exemple de prescription par ordonnance digitale.

Est-ce pour cette raison que vous avez choisi de vous engager auprès de la mutuelle ?

Ce qui m’a conduit à me rapprocher de la MACSF à l’origine, c’est la prévention des risques. En tant qu’assureur expert de la responsabilité civile professionnelle, la MACSF et le Sou Médical avec lequel elle a fusionnée, contribuent beaucoup à la prévention des accidents médicaux. Les études sur les erreurs passées recensées par la MACSF aident les professionnels à progresser afin d’éviter qu’elles ne se reproduisent. A l’origine, je contribuais à titre d’expert au comité médical pour donner mon avis dans les dossiers sur des accidents médicaux concernant ma spécialité, la radiologie.
Mon implication a augmenté au fil du temps. D’abord administratrice je suis devenue présidente de MACSF Assurances en 2019 puis présidente de la Sgam de la MACSF qui est la structure juridique au sommet du groupe.

En quoi consiste la fonction d’un administrateur dans un groupe comme la MACSF ?

Dans un groupe mutualiste comme la MACSF, l’administrateur représente les sociétaires. Il se fait l’écho de leurs besoins. C’est pourquoi parmi nos administrateurs nous essayons que toutes les professions médicales et paramédicales soient bien présentes. C’est important de maintenir la proximité avec les professionnels eux-mêmes, dans toutes les régions.
Au sein du conseil d’administration, les administrateurs valident la stratégie de la mutuelle. Ils veillent aussi à sa bonne santé financière. Comme une mutuelle est à but non lucratif et sans actionnaire, elle ne peut compter que sur elle-même, et sur ses sociétaires, pour son financement. Or elle doit couvrir ses sociétaires sur des dizaines d’années, en particulier en matière d’assurance en responsabilité médicale ou même en matière d’assurance retraite. Donc les administrateurs doivent être très vigilants sur le sujet de la solidité financière.

Vous êtes médecin de formation mais êtes-vous aussi un peu assureur aujourd’hui ?

Chacun doit rester dans son rôle. Comme vous venez de le rappeler je suis avant tout médecin et je suis toujours en exercice. Mon rôle au sein de la MACSF en tant que présidente est très important. J’y consacre d’ailleurs beaucoup de temps et j’ai réorganisé mon activité professionnelle pour en tenir compte. Je n’ai cependant pas vocation à avoir un rôle opérationnel dans les activités d’assurance qui restent le domaine du directeur général Stéphane Dessirier et du comité exécutif. Nous avons établi un bon équilibre de travail entre la direction et les administrateurs.

Avez-vous constaté une évolution des attentes des sociétaires ces dernières années et en particulier depuis la crise sanitaire ?

Ce que mes confrères et les professionnels de santé dans leur ensemble attendent d’un assureur, c’est qu’il leur permette d’exercer leur métier avec sérénité. Cela suppose que l’assureur leur apporte des solutions simples et rapides et cela nécessite aussi une relation de confiance. C’était déjà vrai avant la crise sanitaire et ça l’est encore plus dans la période chaotique que nous traversons. La MACSF le sait bien et elle a multiplié les efforts ces dernières années pour que ses services soient accessibles de façon simple et à tout moment grâce à internet ce qui simplifie la vie des sociétaires.

Justement quel regard portez-vous sur cet usage croissant du digital et des technologies ?

Les changements technologiques avaient commencé bien avant la crise sanitaire. Elle semble en effet les avoir accélérés dans beaucoup de domaine d’activités en particulier dans les pratiques médicales et l’assurance. J’y suis bien sûr très attentive car il ne faut pas rater le train des innovations technologiques mais il faut aussi bien s’entourer de toutes les mesures de protection et de sécurité. Et puis la technologie ne peut pas tout : il ne faut pas oublier l’importance de l’humain. La relation de confiance repose avant tout sur la relation humaine. C’est pourquoi les agences de proximité et les conseillers de la mutuelle ont plus que jamais un rôle à jouer auprès des sociétaires. Je ne crois pas au tout digital : il faut combiner la technologie et la proximité relationnelle.
Jean-Luc Gambey – L’assurance en Mouvement / Vovoxx

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