Pénurie de talents : développer la pratique du codage à grande échelle

Les métiers du numérique sont particulièrement concernés par les difficultés de recrutement et la guerre des talents. Alors, dans le secteur, les initiatives se multiplient.

La Wild Code School, école de formation au numérique, a lancé une campagne média, notamment dans le métro parisien. Avec l’objectif de développer la pratique du codage à grande échelle. Un codage qui peut s’apprendre dès l’enfance.

« Bientôt, vous ne penserez pas qu’à faire la fête en attendant java » : c’est par de telles accroches ludiques que la Wild Code School entend démystifier le langage de la tech et séduire un nouveau public.

La Wild Code School vient de rejoindre le consortium européen Future Group aux côtés de Neue Fische, bootcamp technologique allemand, SPICED Academy, école berlinoise et Salt, bootcamp suédois.

Un groupe qui rassemble désormais 24 campus européens, forme chaque année plus de 3 000 étudiants et compte plus de 10 000 alumni et devient ainsi la plus grande école du numérique en Europe.

La Wild Code School propose des formations intensives aux métiers tech – Développement web, Data analyse, Cybersécurité, Product management – sur campus, à distance ou en entreprise. Elle entend aujourd’hui élargir ses cibles de recrutement et séduire des personnes éloignées de la tech.

C’est là tout l’enjeu de sa nouvelle campagne, créée en collaboration avec l’agence créative parisienne Social Club Paris. « Avec cette campagne d’affichage, la Wild Code School a voulu engager une conversation sur un ton à la fois humoristique, mais aussi percutant, qui parle à tous les Parisiens et à leur quotidien. Nous sommes très heureux aujourd’hui de voir cette campagne prendre vie », indique Anna Stépanoff, Fondatrice de la Wild Code School.

0,3 % de la population mondiale sait coder

Un élargissement des cibles qui pourrait bien concerner également… les enfants. « Tout le monde dans ce pays devrait apprendre à coder, parce que ça apprend à penser », répétait Steve Jobs dans les années 80.

Quatre décennies plus tard, les écoles de codage se sont développées, accueillant majoritairement des classes moyennes et supérieures. Pourtant, aujourd’hui, selon un rapport du cabinet IDC, seulement 0,3 % de la population mondiale sait coder, soit l’équivalent du pourcentage de personnes sachant lire et écrire au moyen-âge. L’Éducation nationale commence cependant à former les élèves au codage, en développant dès le collège, voire plus tôt, des cours de Scratch, de Python

Vers le no-code ?

En parallèle se développe le mouvement du « no-code ». Porté par des collectifs français tels que l’association NoCode for Good et son homologue NoCodeuses, qui œuvre auprès des demandeuses d’emploi en seconde partie de carrière, ou encore No-Code France, qui compte déjà 6 000 membres, le mouvement est initialement né aux États-Unis. Leurs outils, comme Weblow, Bubble, Airtable, permettent de créer des appli web et mobile sans une seule ligne de code informatique.

Utile ou pas dans la vie quotidienne, le codage permet de développer des compétences de logique, de raisonnement, de donner envie à certains jeunes d’approfondir l’univers de la tech. Alors, on code ?

Cela peut certainement intéresser le secteur de l’Assurance.

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