Assurance scolaire, les parents posent la même question

Lundi dernier, plus de 12 millions d’élèves, écoliers, collégiens et lycéens, ont repris le chemin de l’école. Pour les parents, une question se pose toujours la même question : faut-il souscrire à une assurance scolaire pour son enfant ? Est-elle vraiment obligatoire ? Et si oui, que couvre-t-elle exactement ?

Une assurance non-obligatoire mais conseillée

D’après une enquête menée par OpinionWay pour la MACIF, il ressort que 8 parents sur 10 optent pour la souscription à une assurance scolaire pour leurs enfants. Pourtant, beaucoup le font sans vraiment savoir si elle est nécessaire. Or, contrairement à une idée reçue, l’assurance scolaire n’est pas obligatoire pour que l’enfant aille à l’école. Elle est en effet facultative pour les activités inscrites dans l’emploi du temps de l’élève, comme les cours, la récréation et les activités physiques.

En outre, certaines assurance multirisques habitation ou garanties accidents de la vie intègrent déjà une couverture assurance scolaire, comprenant la responsabilité civile pour les accidents causés par l’enfant et/ou l’individuelle accident pour les accidents subis par l’enfant. Pour les parents, il s’agit néanmoins de vérifier si la couverture multirisques habitation est complète. En effet, certaines assurances habitation de base peuvent prendre en charge les dommages que l’enfant pourrait causer à autrui, mais ne couvrent parfois pas les éventuels préjudices qu’il pourrait lui-même subir.

L’assurance scolaire reste donc fortement conseillée par le ministère de l’Éducation nationale et souvent demandée par les établissements scolaires pour les sorties et autres activités extrascolaires.

Les plus de l’assurance scolaire

Si l’assurance habitation couvre certains dommages causés ou subis par l’enfant, elle ne remplace pas totalement l’assurance scolaire. Cette dernière offre une protection plus complète, couvrant par exemple les accidents survenus lors de sorties scolaires ou pendant la récréation.

La MAE, spécialiste de la protection de l’enfant et de la famille, rappelle que l’assurance scolaire couvre également des situations spécifiques, comme un enfant victime d’un accident sans tiers identifié ou s’il se blesse seul. De plus, contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’assurance scolaire est d’autant plus importante pour les lycéens, car la gravité des accidents augmente avec l’âge.

En outre, avec l’évolution technologique et l’augmentation du cyberharcèlement, certaines assurances scolaires, comme celle proposée par la MAE, incluent des garanties spécifiques pour soutenir les enfants victimes de violences en ligne. Ces garanties peuvent englober des séances de soutien psychologique et fournir des conseils juridiques concernant la gestion de la réputation en ligne en cas d’atteinte à l’image sur internet.

Bien choisir son assurance

« À la MAE, le sinistre moyen est de 528 euros, dévoile Philippe Bénet. Pour autant, il y a beaucoup de petits remboursements, de moins de 100 euros. Ce qui est important donc, c’est qu’il n’y ait pas de franchise, sinon l’assuré devra s’acquitter d’une partie. Ensuite, bien évidemment il faut vérifier le contenu des garanties. »

Bien que l’assurance scolaire ne soit pas strictement obligatoire, elle peut néanmoins se révéler essentielle pour garantir la sécurité et la protection des enfants tout au long de leur parcours scolaire. Face à la transformation des besoins et des risques, il est crucial de bien s’informer et de choisir une assurance adaptée aux besoins de chaque enfant.

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