cyberattaques : l’urgence d’une transparence accrue

Les cyberattaques, notamment les ransomwares, sont devenues une menace omniprésente pour les entreprises à l’échelle mondiale.

Malgré les risques croissants, une tendance inquiétante se dessine : la réticence des organisations à signaler ces incidents, tant en interne qu’aux autorités compétentes. Cette dissimulation, alimentée par la peur des répercussions et une culture d’entreprise souvent inadéquate en matière de cybersécurité, met en péril non seulement la réputation des entreprises, mais aussi leur pérennité.

Selon une étude récente, près de la moitié des organisations ayant subi une cyberattaque ne l’ont pas signalée aux autorités (1).

Parallèlement, 65% des entreprises mondiales considèrent les ransomwares comme l’une des trois principales menaces pour leur activité (2). Ces attaques, en plus d’entraîner des heures de récupération de données, ciblent de plus en plus les données réglementées et de configuration, mettant en évidence la nécessité d’une meilleure préparation et d’une réponse plus rapide(2,3).

Face à cette menace croissante, il est impératif pour les entreprises de repenser leur stratégie de cybersécurité

L’adoption de bonnes pratiques, comme la gestion des mots de passe et l’isolation physique ou « air gapping », est essentielle(2). De plus, la transparence et la mise en place d’une culture d’entreprise axée sur la sécurité sont cruciales pour assurer la protection des actifs et de la réputation des organisations face aux cybermenaces.

  1. Cyberattaques : la dissimulation reste la norme
  2. Ransomwares : pourquoi sont-ils considérés comme l’une des trois principales menaces pour la pérennité des organisations ? ↩2 ↩3
  3. Cybersécurité : le signalement des incidents en interne comme en externe laisse à désirer

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