Complémentaires santé, hausse de 8,41 % en 2022

En 2022, le coût d’une mutuelle s’établit à 954 euros par an, soit une hausse de 8,41 % par rapport à l’année précédente. Zoom sur les résultats du baromètre annuel des mutuelles santé.

Pour leur mutuelle, les Français ont déboursé davantage en 2022 : le coût annuel d’une complémentaire atteint en moyenne 954 euros, selon le Baromètre 2023 des mutuelles santé publié par LeLynx.fr. Cela représente une hausse de 8,41 % par rapport à 2021.

« Le déploiement du 100 % Santé, réforme visant à faciliter l’accès et la prise en charge des soins, a engagé des coûts supplémentaires pour les mutuelles faisant ainsi augmenter les montants de cotisations. Cette initiative a néanmoins permis de diminuer au maximum le reste à charge de l’assuré sur les dépenses liées au dentaire, à l’optique ou à l’audioprothèse, souvent très onéreuses », commente Itzal Arbide, CEO de LeLynx.fr.

Les hommes paient plus que les femmes

Cette hausse des frais de complémentaires santé est toutefois inférieure à l’inflation, précise le comparateur d’assurances. Elle présente également des disparités en fonction des profils. Ainsi, les jeunes, moins sujets aux problèmes de santé, ont des cotisations moins élevées. De 18 à 24 ans, elles s’élèvent à 409 euros par an ; pour les étudiants, les primes sont en moyenne de 409 euros par an, soit 57 % de moins que la moyenne nationale.

En revanche, au-delà de 45 ans, les coûts grimpent : ils ont franchi en 2022 la barre des 1000 euros annuels. Les plus de 65 ans doivent débourser en moyenne 1457 euros par an pour leur complémentaire santé. A partir de 35 ans, les hommes sont soumis à des cotisations plus élevées que les femmes (1013 euros contre 904 euros par an).

Des disparités en fonction du territoire

On observe également des disparités régionales. C’est en Bretagne que les cotisations sont les moins élevées (857 euros par an), suivie de la région Grand-Est et des Pays de la Loire (respectivement 863 euros et 869 euros). L’Île-de-France, la Corse et la région Provence-Alpes-Côte-D’azur ont les taux les plus élevés. Ces différences sont liées à la consommation de soins et de médicaments, et aux dépassements d’honoraires pratiqués par les professionnels de santé sur le territoire.

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