Les gestes qui sauvent : en santé mentale aussi

À l’occasion de la journée internationale de la santé mentale, la Macif a sorti deux courts-métrages de prévention et de sensibilisation aux gestes de premiers secours psychologiques.

Crise sanitaire, conflits géopolitiques, inflation… Ces actualités anxiogènes ont un impact considérable sur notre santé mentale. Selon une étude de Santé Publique France, 24 % des français monteraient des signes d’un état anxieux et 17 % d’un état dépressif.

Les jeunes, entre 15 et 24 ans, ne sont pas épargnés puisque, selon l’OCDE (l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques), leur santé mentale se serait grandement détériorée suite à la pandémie du COVID-19. En effet, en mars 2021, les jeunes étaient 30 à 80 % plus susceptibles de faire état de symptômes dépressifs ou anxieux que les adultes.

La dépression et l’anxiété au cœur de deux courts-métrages signés La Macif

Face à cet enjeu de société, la Macif a mis en place de nombreuses actions de prévention, telles que des ateliers de sensibilisation à la santé mentale ou encore des ateliers initiation aux « Gestes qui sauvent ».

Récemment, la société d’assurance a collaboré avec la société de production iloMba iMages et la réalisatrice Sarah Marx dans la création de deux courts métrages, disponibles sur YouTube, pour sensibiliser les spectateurs aux gestes de premiers secours psychologiques.

« La Vie de Mia », porté par la comédienne Virginie Ledoyen, traite de la dépression et de sa lutte au quotidien. Tandis, que dans « La Vie de Samy », Rayane Bensetti incarne un jeune homme empreint de crises d’angoisses.

Samy a 25 ans, lui aussi porte le masque quand il est entouré des siens mais dès qu’il est seul, le blues le rattrape et laisse place à sa crise d’angoisse. Pour Samy, tout se bouscule : instabilité émotionnelle, nombreuses frustrations, sentiment d’insécurité, angoisses existentielles. L’impression d’avoir un deuil à faire.

Mia, mère de deux enfants, porte un masque invisible. Son pire ennemi, c’est le mal qui la ronge. Gouvernée par le vertige, elle marche sur un fil où tout lui paraît être une épreuve.

Sa dépression la paralyse, son quotidien est une lutte. Tous ses rêves et ses espoirs sont mis à l’écart. La procrastination gagne du terrain et ses pensées négatives la rongent.

Mia voit sa vie régie par une tristesse profonde qu’elle tente de cacher : elle lutte chaque jour pour ne pas saisir la main à sa dépression qui la poursuit.

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