Incivilités, peur et stress : sur la route, le climat se dégrade ! 

Le baromètre 2023 de la prévention routière Allianz France a interrogé les Français afin de connaître leur perception sur le partage de la route.

De cette enquête Online menée du 7 au 25 avril 2023 auprès d’un échantillon représentatif de 2 016 français âgés de 15 ans et plus (méthode des quotas), il ressort une cohabitation de plus en plus difficile entre les différents types d’usagers.

Une cohabitation multimodale qui se dégrade

Des évolutions majeures ressortent de l’édition 2023 du baromètre d’Allianz sur la cohabitation multimodale :

  • La perception globale de la cohabitation multimodale des usagers de la route se dégrade significativement : seulement 45% des Français ont une bonne perception du partage de la route.
  • Les trottinettes électriques et plus globalement les Engins de Déplacement Personnels Motorisés (EDPM) sont pointés du doigt.
  • L’inattention des automobilistes est une source de danger importante pour les autres types d’usagers de la route.

De plus, moins d’1 Français sur 2 (45%) de plus de 15 ans a une perception positive de la cohabitation entre les différents types d’usagers de la route. Et ils expliquent spontanément cette difficile cohabitation par le non-respect du code de la route (20%) mais aussi par une mauvaise entente entre les usagers (14%).

Cette dégradation est particulièrement visible auprès des jeunes de 18 à 24 ans pourtant davantage promoteurs des solutions de mobilité alternatives à la voiture (63% ont une perception positive).

Dans l’agglomération Parisienne, les usagers sont particulièrement pessimistes : 62% des habitants ont une perception négative de la cohabitation contre 55% pour la population globale. Et, 2/3 des Français interrogés se déclarent également défavorables à la trottinette électrique en libre-service.

Manque de civisme, dangerosité, peur et stress : un cercle vicieux

Sont tout particulièrement pointés du doigt quant à leur manque de civisme sur la route :

  • Les utilisateurs d’Engins de Déplacement Personnels Motorisés (EDPM) pour 76% et notamment les trottinettes électriques) ;
  • Les conducteurs de cyclomoteurs pour 71% ;
  • Les cyclistes pour 58%, incluant les vélos à assistance électrique.

Les piétons se sentent également incommodés par les Engins de Déplacement Personnels Motorisés (EDPM)et citent notamment la circulation des engins sur le trottoir (57%).

Les voitures sont aussi perçues comme un danger : l’inattention des automobilistes impactant les usagers plus vulnérables. Pour les cyclistes, 2 roues-motorisés, Engins de Déplacement Personnels Motorisés (EDPM) et les piétons, les voitures sont perçues comme la première ou deuxième cause de dangers.

Parallèlement, les Français pensent qu’en raison de la multitude d’usagers en particulier les Engins de Déplacement Personnels Motorisés (EDPM) (83%), le stress des automobilistes augmente. Et principalement auprès des plus de 65 ans (90%).

Enfin, le comportement imprévisible des usagers et le manque de respect du code de la route sont aussi déplorés.

« Les résultats de cette deuxième édition du baromètre consacré au partage de la route montrent un climat qui se dégrade entre les usagers des différentes mobilités. La perception globale de la cohabitation des véhicules perd 5 points en un an avec 45% seulement des usagers qui ont une bonne perception du partage de la route. Incivilités, stress et peur gagnent du terrain. Le partage de la route reste un enjeu important de sécurité routière. » explique Nicolas Tetart, responsable Prévention Routière d’Allianz France.

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