Assurance et engagement sociétal, des actes plutôt que des mots

De plus en plus d’entreprises affichent haut et fort leur engagement sociétal et environnemental. D’ailleurs, confrontés à des crises majeures, qu’elles soient sanitaires, économiques ou écologiques, les Français attendent de plus en plus des entreprises qu’elles s’engagent.

Selon une récente étude intitulée « Money Machines 2022 » en France et dans le monde, 93 % des personnes interrogées estiment que le développement durable et l’engagement sociétal sont plus « importants que jamais ».

Les grands discours ne suffisent plus, il faut des actes

De plus les Français se disent prêts à des changements majeurs pour soutenir les assureurs dans leurs actions citoyennes. Ainsi la majorité se dit prête à devenir cliente d’une assurance pour souscrire un produit vertueux et la tendance est encore plus forte chez les millennials et la GenZ (68 % 15-17 ans, 64 % des 18-24 ans et 58 % des 35-49 ans). Ces derniers, d’ailleurs,  « se tournent de plus en plus vers des marques qui prennent leur responsabilité sociétale et environnementale » , analyse Jean-Luc Gambey, Directeur des publications de Vovoxx dans une tribune de L’assurance en mouvement et poursuit « Selon un sondage réalisé en 2021, 32% des interrogés (clients) disent les avoir pris en compte dans leur choix d’assureur et la moitié d’entre eux serait prête à le quitter pour un autre, plus engagé. À bon entendeur… »

De grands discours qui doivent se traduire par un engagement concret, par le respect de toutes les parties prenantes, notamment les salariés et les clients. D’autant que certains affichent un certain scepticisme face à ces beaux discours, soulignant la difficulté de concilier économie marchande et engagement sociétal.

L’assurance de demain devra obligatoirement être plus engagée, mais aussi plus authentique.

  1. L’assurance doit rendre visible ses engagements sociétaux et environnementaux. D’ailleurs les clients, les collaborateurs et certains acteurs externes, veillent. Le choix de l’entreprise, de l’assureur passe aujourd’hui de plus en plus par le prisme de ses engagements sociétaux et environnementaux.
  2. Les marques d’assurance doivent impérativement plus communiquer sur leurs stratégies en la matière et leurs engagements actuels et futurs ! Auprès de ses publics internes comme externes.

C’est essentiellement pour ces raisons, qu’Assurance For Good et Vovoxx Média co-produisent une série  « limitée » d’émissions de radio filmées, pour rendre visible,  au plus grand nombre, vos engagements, quel qu’ils soient.

Dans cet article, nous avons souhaité évoquer quelques exemples d’engagement, sous différentes formes.

Axa au cœur de la diversité et de l’inclusion

Pour Axa France, la diversité est un facteur essentiel de l’innovation et du bien-être. Avec son slogan « Soyez vous-même ! », Axa œuvre pour une pluralité enrichissante et épanouissante. Ouverture, respect et reconnaissance sont ainsi les maîtres-mots du groupe d’assurance.

La diversité et l’inclusion dans l’engagement social

Au cœur de l’ADN de l’entreprise, on retrouve des valeurs résolument humaines. « Courage, Intégrité, One AXA et Customer First » sont les quatre valeurs fondamentales adoptées par le Groupe depuis 2016. Axa clame également « Agir pour le progrès humain en protégeant ce qui compte ». Et cela commence directement en interne,
avec tous ses collaborateurs, afin qu’ils puissent échanger, témoigner, dans un temps fort « De la diversité à l’inclusion : savoir, pour savoir être ».

Le bien-être collectif

Dès ses débuts, le groupe AXA s’est engagé pour le bien collectif, avec des actions solidaires comme Axa Atout Cœur, initié en 1999, qui est un programme de volontariat des collaborateurs pour apporter leur aide, sur leur temps de travail ou libre, dans des associations, contribuant ainsi à un impact sociétal et environnemental positif. Le Groupe Axa œuvre également à soutenir la recherche scientifique indépendante, avec le Fonds Axa pour la Recherche, mais il contribue également depuis 2019 à la lutte contre le changement climatique, grâce à sa stratégie climatique comprenant un large éventail d’engagements, notamment une obligation de transition visant à faciliter la décarbonation.

Une culture de la diversité

Les engagements RSE d’Axa sont clairs : l’égalité des chances, le mécénat de compétences, l’égalité homme-femme, la mixité sociale, la prévention des discriminations, la mixité générationnelle, l’inclusion LGBT+, le handicap, l’accompagnement à toutes les étapes de vie… Avec pour valeur intrinsèque de valoriser et reconnaître les différences individuelles. Chez Axa, chaque voix compte, et ce leitmotiv est incarné dans un esprit d’inclusion pour le progrès. « Vous comptez pour nous et nous plaçons votre bien-être au premier plan. Car c’est quand on se sent bien que l’on peut donner le meilleur de soi-même. », écrit ainsi le groupe sur son site, mettant en avant le respect des individualités. « Nous nous engageons à favoriser un environnement inclusif et diversifié où tous les collaborateurs se sentent pleinement engagés et inclus dans notre entreprise et ainsi que dans notre raison d’être. », poursuit le groupe.

Des actions concrètes en faveur de la diversité


Afin de répondre efficacement aux besoins variés du marché et de ses clients, ainsi que pour améliorer sa compétitivité, Axa souhaite s’entourer de collaborateurs de talents mais aussi d’une grande diversité de population. Pour cela, Axa dispose notamment d’un programme de mentoring, mais également d’un dispositif Senior Flex, permettant aux plus de 58 ans de réduire leur taux d’occupation de 20%. Également, Axa organise diverses manifestations destinées à tisser un réseau relationnel ou encore a adopté le congé paternité, en accordant jusqu’à six semaines de congés, contribuant ainsi à l’égalité homme-femme.

Axa dispose d’un service Family Care, spécialisé dans la garde d’enfants et la prise en charge de proches âgés. Enfin, Axa a un modèle de Smart Working, afin que les collaborateurs puissent déployer leur potentiel sur leur lieu de travail, à l’endroit où ils sont le plus productifs et dans la meilleure manière de collaborer avec leur équipe.

Axa se fait fort de convictions profondes en faveur de la diversité et de l’inclusion, dans un élan de permettre l’éclosion des talents et avec la singularité comme facteur de force pour l’entreprise. L’ADN du groupe est de mener une politique volontariste qui se traduit au quotidien par des actions concrètes et réelles, pour un environnement de travail équitable et paritaire. Engagé depuis de nombreuses années, Axa a adopté une charte Diversité dès 2004.

La santé mentale, un sujet sensible pour les assurances

Selon l’Argus de l’assurance, 13 millions de personnes étaient concernées par une pathologie mentale en France, en 2021. Et ce nombre ne cesse de croître. Cet enjeu majeur de santé publique n’est pas sans avoir alerté de nombreux acteurs qui se sont mobilisés en faveur de la santé mentale.

Un bilan psychique préoccupant

Les Cahiers de la Prospective publiés en juillet 2022 par CNP Assurances, qui anticipent les Risques émergents à horizon 2035, ont pointé une augmentation significative des pathologies mentales comme une grande tendance de notre époque. Le coût qui en résulte sur le système de santé français ne cesse d’augmenter.

Pour le régime général de l’assurance maladie, il constitue le premier poste de dépenses, estimé à 23,4 milliards d’euros en 2021, comprenant notamment la consommation de psychotropes. En cause, l’isolement et la précarité, l’écoanxiété, les crises sanitaires, qui ont un impact de plus en plus grand sur la psychologie des individus. 30 % des Français admettent avoir dans leur entourage proche une personne concernée par une souffrance psychique.

Cela a une répercussion également sur les jeunes populations : près de six jeunes sur dix se disent inquiets du changement climatique, ressentent de l’anxiété, sont en colère ou démunis. Cela a pour conséquence de provoquer plus de pathologies, de comportements à risque ou d’addictions, entraînant de fait des prises en charge nécessaires toujours plus élevées.

De la prévention pour sensibiliser à la santé mentale

Face à ce constat alarmant et de plus en plus fébrile, différents acteurs du secteur de l’assurance se mobilisent, notamment en faisant de la prévention. La Mutualité Française s’est associée à Premiers Secours en Santé Mentale France (PSSM) afin de former des secouristes en santé mentale dans toute la France. En jeu, sensibiliser les Français en donnant des clés d’assistance et les premiers secours qui peuvent sauver des vies. Par ailleurs, les salariés des Unions Régionales de la Mutualité Française seront cette année formés aux premiers secours en santé mentale, leur permettant ensuite de délivrer eux-mêmes cette formation dans une démarche de partage pour sensibiliser le plus grand nombre. Ils souhaitent ainsi contribuer à déployer les premiers secours en santé mentale au sein des 2 800 services de soins et d’accompagnement mutualistes, avec un objectif de 750 000 citoyens formés d’ici 2030, afin de soutenir PSSM France.

Le rôle des organismes de complémentaire santé

L’étude menée par l’institut OpinionWay pour le compte de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN), intitulée « Les Français et la santé mentale », a révélé un grand manque d’information des assurés (82% des personnes sondées) en matière d’offre de soins en santé mentale. Face à la détresse psychologique, le gouvernement a mis en place un dispositif « Mon Psy » en 2021. Il permet à toute personne de « bénéficier d’un accompagnement par un psychologue partenaire (conventionné par l’Assurance Maladie) si elle présente un trouble psychique d’intensité légère à modérée. » De nombreuses mutuelles d’assurance s’engagent en faveur de ce dispositif, tel MAAF qui, avec ses contrats « santé responsables », « Vivazen » et « Biorythm », complète le remboursement de l’Assurance maladie pour les séances d’accompagnement psychologique du dispositif « Mon psy ».

Cependant, des améliorations sont encore à apporter en matière d’information et d’accompagnement, le dispositif « Mon Psy » divisant les professionnels de la santé, les procédures étant jugées trop lourdes.

« Bien dans ma tête », la webtélé de Santéclair

Santéclair, qui intervient auprès de plus de 10 millions d’assurés dans leurs parcours de santé, a lancé une initiative « Bien dans ma tête », une offre de services autour de la santé mentale qui s’engage à répondre aux besoins et aux attentes d’accompagnement exprimés par les Français.

À ce jour, plus de trois salariés sur dix admettent se trouver en détresse psychologique. Tandis que 59 % des Français s’estiment mal informés sur les troubles psychiques. Les maladies psychiques peuvent être mal connues et difficiles à identifier, elles peuvent aller du burn-out aux troubles psychotiques, des troubles anxieux des états de stress post-traumatiques.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué que la bonne santé mentale permet de « se réaliser » mais également « d’accomplir un travail productif et de contribuer ainsi à la vie en communauté », une composante essentielle pour l’équilibre de la société. Santéclair réalise par ailleurs un Observatoire des parcours de soins des Français depuis juin 2019, en partenariat avec Harris Interactive. Les résultats de la septième thématique étudiée, « les Français et la santé mentale », indiquent que la santé mentale est une préoccupation généralisée dans la société. Un triste constat que les conséquences de la crise sanitaire avaient déjà mis en exergue.

Étude sur le bien-être et la santé mentale

Dans l’édition 2022 de son étude sur la santé mentale et le bien-être, Axa a notamment étudié l’état actuel de la société selon les tranches d’âge, la question du diagnostic et la façon dont on peut améliorer la prise en charge. L’étude a mis en évidence certaines lacunes et l’urgence des mesures de prévention, notamment en s’appuyant sur une étude de l’institut de recherche IPSOS, en Europe et en Asie, qui a interrogé plus de 11 000 participants. Le coût des maladies mentales non diagnostiquées et mal gérées serait colossal. Face à ces défis, « seuls 37% des participants pensent que le système de santé publique de leur pays apporte un soutien adéquat ».

Avec cette étude, Axa souhaite offrir une approche holistique en faveur du bien-être, accentuer la prévention et s’orienter vers une action positive pour le progrès humain. Le groupe Axa a par ailleurs lancé le Mind Health Index, destiné à suivre les progrès réalisés en matière de santé mentale, et mène des actions concrètes, tel le service Angel.fr, déployé par AXA France, ainsi que le programme mondial d’AXA pour la santé et le bien-être de ses collaborateurs. Les systèmes de santé et les entreprises ont plus que jamais un rôle majeur à jouer en matière de prévention, de soutien et de soins pour la santé mentale.

Harmonie Mutuelle construit la Mutuelle du XXIe siècle

Créer la société dans laquelle nous voulons vivre, c’est le pari que fait Harmonie Mutuelle qui a défini ses objectifs sociaux et environnementaux, depuis le 6 juillet 2021, devenant ainsi une entreprise mutualiste à mission. Celle qui veut construire la Mutuelle du XXIe siècle se veut engagée plus que jamais, et en a défini sa raison d’être dans ses statuts.

Une entreprise mutualiste à Mission

Les grands enjeux de société sont aussi l’affaire des mutuelles. La loi Pacte, adoptée en 2019 et relative à la croissance et la transformation des entreprises, a permis à celles-ci d’opter pour un statut de « société à mission ». Harmonie Mutuelle a ainsi renforcé sa raison d’être en faisant le choix d’opter pour ce statut, la plaçant dans une ambition d’être acteur du progrès social. Améliorer la société grâce à la force des collectifs, voici ce que revendique Harmonie Mutuelle, dont le fonctionnement est démocratique, et qui place le cœur de son entreprise dans un mouvement permanent et dans la construction d’une protection sociale équitable et inclusive, à la hauteur des enjeux sociétaux actuels.

Une autre manière d’entreprendre

Tout d’abord, avec une vision humaine, une gouvernance démocratique, des valeurs de solidarité. Ensuite, une vision équitable de la performance, des choix stratégiques en matière de redistribution et d’investissement. Enfin, un accompagnement au plus près de la vie des adhérents, clients et collaborateurs. Thomas Blanchette, Président d’Harmonie Mutuelle, a redéfini les grands contours de cette profonde transformation en avançant à la fois une promesse et une ambition : « Alors que le monde bouge, que les inégalités se creusent et que la nature même de l’avenir est plus que jamais incertaine, il nous revient de prendre notre part à la construction d’une société́ plus solidaire et de développer notre impact positif sur la société́. » a-t-il affirmé. « Notre ADN porte la conviction que le collectif est un puissant levier de mobilisation. »

Un projet d’envergure

Harmonie Mutuelle, en devenant une entreprise à mission, a affirmé de manière contractuelle son engagement en faveur de la société, qui sera suivi et mesuré par un organisme externe chaque année, en se fixant des objectifs concrets. La promesse : des engagements environnementaux, un élargissement du champ d’action, apporter du sens à ses collaborateurs et ses adhérents, amplifier son impact positif. Harmonie Mutuelle a souhaité renforcer la capacité de son collectif à agir au cœur des territoires. Elle a par ailleurs créé deux nouvelles directions centrales : « Nouveaux modèles » et « Santé et écologie ».

Le projet Transition(s)21 a amorcé une organisation territoriale et managériale constituée de douze régions opérationnelles, dans le but de favoriser leur rapprochement avec les acteurs publics, économiques et associatifs locaux. Avec un objectif : privilégier le lien afin de cibler les besoins et renforcer leur impact sur le terrain. Leur plan stratégique opérationnel 2022-2026 tend à inscrire les objectifs fixés en tant qu’Entreprise Mutualiste à Mission. La raison d’être d’Harmonie Mutuelle est résolument une promesse d’engagement pour un avenir commun.

Le plan Régénération : l’engagement fort de MAIF

MAIF a dévoilé en ce début d’année son plan stratégique 2023-2026. Baptisé « Régénération », l’ambition de MAIF est un engagement militant fort pour répondre aux défis sociaux et écologiques de notre société, mais également régénérer en profondeur ses métiers.

C’est un projet d’envergure que présente MAIF avec le plan « Régénération ». MAIF souhaite atteindre pas moins de 200 000 sociétaires, mais également accélérer sa diversification. Son principal objectif est d’augmenter son attractivité et sa performance, mais la compagnie d’assurance souhaite aller encore plus loin : proposer de nouvelles offres, comme la mobilité décarbonée.

Yves Pellicier, le nouveau Président de MAIF depuis 2022, devenant ainsi le 7ème président depuis la création de MAIF en 1934, souhaite un modèle mutualiste plus que jamais moderne et inclusif. « Il est une réponse et un exemple pour toutes celles et ceux qui croient en l’action dans un monde où les crises se multiplient », a-t-il déclaré. Mais l’ambition du groupe MAIF se veut aussi un engagement pour un impact positif concernant les défis de demain. Utilité et engagement sont les maîtres-mots de MAIF.

Un dividende écologique

MAIF a créé le dividende écologique, afin de reverser chaque année une partie de ses bénéfices à la planète. Face au dérèglement climatique, MAIF se fait fort d’une grande décision : allouer 10% de ses bénéfices annuels à des projets de solidarité climatique et de régénération de la biodiversité, pour renforcer la résilience des territoires. Cette implication citoyenne, qui suit de près celle de son précurseur sur le sujet, à savoir le Crédit Mutuel, montre que MAIF est plus que jamais engagé à œuvrer avec utilité. « Quand on est une entreprise et a fortiori une grande entreprise, il se trouve qu’on a des moyens plus importants et donc une responsabilité aussi qui est plus forte », fait valoir Pascal Demurger, le Directeur Général de la MAIF, interrogé sur France Inter.

Ainsi, MAIF se fait fort d’un plan d’envergure pour le bien commun. Société à mission depuis 2020, MAIF agit ainsi en faveur d’une transition écologique et solidaire et compte mobiliser toutes les dimensions de son entreprise, en accompagnant notamment ses collaborateurs dans la réduction de l’empreinte entrepreneuriale, dans l’ensemble de ses activités, notamment en vendant ses derniers placements financiers fossiles en gestion directe en 2022. « Grâce à l’engagement de chacun d’entre nous, sociétaire, militant, salarié, ce nouveau plan stratégique va contribuer à faire de MAIF une garantie d’avenir et de régénération », a également déclaré Yves Pellicier. Ces bénéfices financeront trois axes d’actions : Projets de préservation et de régénération de la biodiversité ; accompagnement des sociétaires MAIF face au dérèglement climatique par un bouquet de services de prévention ; des mesures de l’association Prévention MAIF en faveur du climat.

Le plan de sauvetage d’ORPEA

MAIF s’engage également, aux côtés de la Caisse des dépôts et d’autres investisseurs français comme la MACSF et CNP Assurances, à apporter des moyens à ORPEA, groupe de référence dans la prise en charge globale de la dépendance en Europe, afin de lui assurer une pérennité. Suite à un accord de principe, le groupement à la tête des opérations détiendra environ 50,2% du capital d’ORPEA. Pour ORPEA, il s’agit ainsi d’avancer avec des partenaires et de trouver les ressources nécessaires à une profonde refondation.

Des actions pour le mieux commun

MAIF ne s’arrête pas là : la mutuelle d’assurance a lancé le mouvement Sport Planète, début 2020, incitant les acteurs du sport à être des contributeurs du changement. Pour impulser une dynamique positive et limiter l’impact climatique, MAIF est convaincue que chaque acteur du sport peut contribuer à un avenir durable et vivable.

Il est à noter que MAIF n’a jamais eu d’actionnaires et a toujours réinvesti ses bénéfices pour assurer la pérennité de sa mission, notamment dans le développement de solutions. MAIF collabore avec Zelros, en travaillant sur une solution d’intelligence artificielle éthique spécialisée dans la relation client, dans une volonté d’améliorer la satisfaction des sociétaires et apporter une aide concrète aux conseillers. Développer des systèmes intelligents permet à MAIF d’accompagner tous ses métiers, toujours au plus près du progrès technique.

L’outil est d’ores et déjà déployé auprès de l’ensemble des collaborateurs du réseau de vente MAIF. Progressiste, MAIF avait développé « Mélusine » dès 2019, un logiciel d’analyse de contenu des mails, dans le but d’orienter automatiquement auprès du bon interlocuteur. Par la suite, MAIF a développé deux autres solutions basées sur l’intelligence artificielle : « Shapash » et « Eurybia ».

Les acteurs de l’assurance engagés dans les mobilités douces

Les mobilités douces englobent tous les modes qui ne font appel qu’à la seule énergie humaine, donc tous les transports non motorisés et plus respectueux de la planète, tel le vélo ou la trottinette ; ces moyens de mobilités sont aussi un engagement collectif comme individuel pour réduire ses émissions de CO2.

La mobilité douce a en effet l’avantage de proposer un transport faiblement carboné. Dans un contexte de réchauffement climatique, les mobilités douces sont de plus en plus encouragées par les entreprises, notamment les assureurs qui les inscrivent dans leur stratégie RSE.

La transition énergétique englobe de fait le problème de la mobilité, quand on sait qu’en 2018, les transports représentaient un quart des émissions de CO2 dues à la combustion d’énergie dans le monde et que les trajets professionnels représentent 5,5 millions des déplacements quotidiens en Île-de-France.

Néanmoins, se rendre au travail à vélo ou en trottinette réduit certes la pollution, mais pose la question d’enjeux de sécurité. Bien que les entreprises disposent de moyens d’action comme le remboursement du titre de transport en commun, l’encouragement du covoiturage, certaines entreprises trouvent de nouveaux moyens d’agir, comme BCPE Assurances qui a pour ambition de réduire ses émissions carbones de 15% d’ici à 2024. Selon Marion Aubert, directrice RSE de BCPE Assurances, l’entreprise participe financièrement à l’acquisition de vélos par ses salariés. Leur subvention reversée s’élève à 400 euros par achat. Ils ont également mis à disposition de leurs employés parisiens une flotte de vélos électriques partagés.

Une offre d’assurance dédiée

Les secteurs de l’assurance, face à ces nouvelles mobilités, doivent innover. C’est le pari de Ulygo, spécialisé dans l’assurance de mobilités douces. Vols, casse, accidents, Ulygo couvre tous les risques pour le matériel et les dommages corporels des conducteurs, qu’ils soient en vélo, vélo électrique, trottinette, gyropode…

Les offres similaires devraient s’intensifier encore dans les prochaines années et d’autres assureurs couvrent également ces véhicules individuels. La Mutuelle de Poitiers a ainsi créé le Contrat Multi-Mobilités, un contrat d’assurance global autour des mobilités douces. Stéphane Désert, Directeur Général de la Mutuelle de Poitiers, a ainsi expliqué : « Au-delà de la garantie Responsabilité Civile obligatoire que les usagers de trottinettes électriques ou d’hoverboards ignorent très souvent, nous avons imaginé une assurance globale multi-mobilités unique sur le marché, qui profite à toute la famille avec la souscription d’un seul contrat. »

De quoi rassurer les usagers ! De manière générale, les assureurs sont de plus en plus engagés sur le thème des mobilités douces. Kooalys propose 10 % de réduction sur le prix de l’assurance aux véhicules propres tandis que Citygo, la première plateforme de covoiturage urbain, propose à ses utilisateurs, en partenariat avec April, de souscrire à une assurance automobile pour avantager le covoiturage dans leur démarche de mobilité écoresponsable.

Des solutions innovantes

RoadMate, la solution innovante pour la gestion de la mobilité durable en entreprise, qui permet d’offrir à ses salariés un moyen de paiement intelligent afin de faciliter leurs déplacements tout en baissant leur empreinte carbone, s’est associée à Generali, pour permettre aux salariés bénéficiant du Forfait Mobilité Durable, d’être assurés lors de la pratique du vélo. Les mobilités douces deviennent un véritable sujet de société et pour les entreprises, quand on sait que la vente de vélos à assistance électrique a augmenté de 28% en 2021 par rapport à l’année 2020 (chiffres officiels communiqués par l’Union Sport & Cycle), incitant de fait les usagers à s’exposer à de nouveaux risques et qui doivent être assurés. Aujourd’hui, on compte plus de 22 millions de cyclistes prêts à assurer leur vélo.

Ainsi, l’assurance a un rôle clé à jouer pour assurer la mobilité douce, et l’assurance vélo constitue un marché en très forte croissance. Trois millions de vélos sont vendus chaque année, devenant le moyen principal de déplacement des utilisateurs, ce qui engendre de fait un réflexe assurantiel. Par ailleurs, une fois assurés, 36 % des utilisateurs font davantage de vélo, au détriment de l’usage de leur voiture. Côté sécurité, les assurés sont également plus attentifs au respect des conditions prévues dans leur contrat d’assurance.

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