E-constat auto : mais où en est-on aujourd'hui ?

Le e-constat auto devait participer à l’essor de la digitalisation des services du secteur de l’assurance, à un moment décisif de l’expérience clients, le sinistre auto. Lancé le 1er décembre 2014, l’e-constat auto, application officielle des assureurs français téléchargeable gratuitement sur l’Apple Store et Google Play, primée lors des Trophées de l’assurance 2015, fêtera ses six ans à la fin de l’année.
Il faut constater aujourd’hui qu’il y a très peu de communication récente sur le e-constat. Peu d’assureurs semblent communiquer sur le sujet et le dernier communiqué de presse sur le site de la FFA est du 1er décembre 2016. Il précise que « Près de 24 000 e-constats auto ont été envoyés aux assureurs au 30 novembre 2016 ». A l’époque, Bernard Spitz, Président de la Fédération Française de l’Assurance déclarait : » Véritable innovation digitale de place, l’e-constat auto va continuer à évoluer dans les années qui viennent pour toujours mieux répondre aux attentes des utilisateurs et aux évolutions technologiques. La bascule vers une utilisation massive par les assurés se fera progressivement, comme nous le montre l’exemple de nos homologues européens. L’intérêt porté par des acteurs de l’automobile, des nouvelles technologies et des fédérations étrangères témoigne du potentiel de l’application. »
L’Argus de l’assurance évoquait le 1er décembre 2017,  » une application boudée par les Français  » et précisait  » Au 30 novembre 2017, près de 38 000 e-constats ont été envoyés aux assureurs, soit une progression de 58% par rapport à l’an dernier. Certes, ce nombre a été multiplié par 3,8 depuis le 30 novembre 2015, mais cela reste bien modeste si on le compare aux quelque 5 millions de constats amiables réalisés chaque année par les Français. Les e-constats ne pèseraient ainsi que 0,76% du stock.  »
Alors qu’en est-il aujourd’hui ? Quel est le taux utilisation du e-constat ? Quelle est la satisfaction des assurés lors de son utilisation, quels retours d’expérience, depuis le lancement, avons-nous ? Quels sont les objectifs à venir ? il y a-t-il des évolutions potentielles prévues (type de sinistres, process, …),… . Autant de questions auxquelles il conviendrait, dans le contexte de la digitalisation indispensable des services du secteur le l’assurance, d’avoir des réponses. Non ?
N’hésitez pas à commenter ce billet ou à nous indiquer des informations fiables sur ce sujet.
Merci d’avance.
Jean-Luc Gambey
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