Et si l’IA avait un petit côté… schizophrène ? D’un côté, elle est encensée, à juste titre, comme le vigile infatigable, capable de traquer en quelques secondes la moindre fraude santé planquée dans les méandres de nos feuilles de soin numériques.
De l’autre, certains petits malins (voire des réseaux « mafieux ») s’amusent déjà à retourner la machine contre elle-même. Deepfakes d’ordonnances, certificats médicaux made in ChatGPT, fausse factures…. plus convaincants qu’un agent d’accueil de la CPAM de la Drôme sous caféine et redbull… La boucle est bouclée.
Bienvenue dans le nouveau Far West numérique de la santé, où l’Intelligence Artificielle est à la fois « shérif et bandit, justicier et faussaire…. »
Les assureurs investissent, à juste titre, des millions dans des outils d’analyse comportementale, de scoring prédictif et de détection d’anomalies…
Mais pendant ce temps-là, des fraudeurs organisés s’équipent eux aussi de leurs IA de poche, capables de fabriquer en quelques clics de faux dossiers blindés d’arguments (presque) crédibles.
Alors la question n’est plus « L’IA peut-elle détecter la fraude ? » mais « Peut-on empêcher la fraude de devenir intelligente ? »
Alors, vigile ou complice, l’IA ?
On vous laissera juger… et ce petit billet d’humeur pour vous annoncer (finalement) notre prochain MoveBook produit par Vovoxx Média, prochainement en production : « IA & Fraude en assurance Santé : vigile ou complice ? », 25 pages avec des contributions expertes, dont voici le projet de sommaire :
- L’IA, nouvel atout des assureurs contre la fraude santé
- Quand la machine suspecte… mais ne juge pas
- L’effet boomerang : l’IA aussi au service des fraudeurs
- Professionnels de santé et assureurs : entre confiance et surveillance mutuelle ?
- Vers une IA responsable et défensive ?
- Vers une optimisation de la coopération « public/privé » ?