Dans une société française en quête de repères, les Français attendent plus que jamais des solutions de protection concrètes et fiables.
Des signaux faibles à une inquiétude structurelle
Dans un climat instable, 84 % des Français considèrent l’avenir comme une source de craintes, tandis que seuls 12 % l’associent à l’espoir.
Le sentiment de vulnérabilité touche en particulier les domaines économiques (62 %), internationaux (59 %) et sanitaires (51 %). L’inquiétude est particulièrement vive chez les femmes et les personnes âgées de plus de 35 ans.
Cette perception se traduit aussi par une volonté accrue de se protéger face aux aléas de la vie : 71 % jugent la prévoyance comme un enjeu important, tandis que 77 % considèrent la dépendance comme prioritaire. En parallèle, près d’un Français sur deux (49 %) se dit mal protégé dans la société actuelle, avec une forte attente envers des solutions d’assurance plus visibles et efficaces.
Retraite et épargne : des dynamiques de repli mais structurées
Le Baromètre de BPCE L’Observatoire révèle une nette progression de l’épargne retraite : 56 % des actifs déclarent y consacrer une partie de leur budget, en particulier les jeunes (42 % des 18-24 ans, 62 % des 25-34 ans). Une évolution de +8 points en un an, qui traduit un basculement culturel dans la manière d’anticiper l’avenir.
Par ailleurs, 53 % des Français se disent favorables à un système de retraite par capitalisation, combiné ou non avec la répartition. Une tendance qui confirme le besoin de flexibilité et de personnalisation des offres d’assurance, notamment via des produits de prévoyance et d’assurance-vie, perçus comme refuges en période de turbulences.
Des attentes claires envers les assureurs
Dans un paysage d’incertitudes, les assureurs apparaissent comme des remparts essentiels : 76 % des Français attendent avant tout une indemnisation efficace, tandis que 43 % souhaitent aussi un accompagnement dans la prévention des risques. Le rôle d’intermédiaire protecteur et facilitateur est donc plus que jamais central.
En matière de relation client, les priorités sont explicites : la rapidité de traitement des sinistres (49 %), un service client réactif (14 %) et des garanties adaptées à chaque profil (17 %). Les mutuelles et complémentaires santé conservent la confiance d’une majorité, mais l’État regagne du terrain, avec 43 % de répondants estimant pouvoir compter sur ses services pour leur santé, contre 50 % qui préfèrent se reposer sur eux-mêmes.
Une France prudente mais active, en quête d’équilibre
Alors que les Français s’estiment globalement vulnérables, notamment sur les plans économiques, sanitaires et climatiques, ils cherchent à prendre davantage la main sur leur avenir. Cette posture se traduit par une hausse de l’épargne sécurisée (+9 points) et un regain d’intérêt pour les solutions patrimoniales et préventives proposées par les assureurs.
Pour le secteur, ces données offrent une base précieuse afin de renforcer la relation client, d’adapter les produits d’assurance aux besoins émergents et de répondre à une demande croissante de stabilité et de résilience.