JO 2024 : louer sans assurance, un jeu dangereux !

À l’aube des Jeux Olympiques 2024 qui devraient attirer plus de 15 millions de visiteurs, la location émerge comme une opportunité lucrative pour de nombreux propriétaires français.

Toutefois, cette chance implique le défi d’assurer adéquatement les biens contre les risques locatifs.

Alors que la frénésie des Jeux Olympiques 2024 gagne le cœur des villes françaises, la location de logements apparaît comme une aubaine pour de nombreux propriétaires. Toutefois, cette démarche n’est pas exempte de risques, d’où l’importance d’avoir des garanties d’assurance robustes. La plateforme Nousassurons, spécialisée dans l’assurance immobilière, met en avant l’intérêt d’une bonne couverture.

Bien que des services comme Airbnb proposent une garantie hôte, celle-ci n’est pas synonyme d’assurance complète. Les limites de cette protection rappellent aux propriétaires la nécessité de vérifier leur contrat de multirisque habitation (MRH) ou de souscrire à une assurance propriétaire non occupant pour les biens exclusivement locatifs. Christel Caterino, de Nousassurons, insiste sur le fait que louer via une plateforme ne saurait remplacer une assurance adaptée, tant pour le propriétaire que pour le locataire.

Il est crucial de passer en revue le contrat MRH, notamment dans le cadre d’une première mise en location d’une résidence principale, afin de s’assurer qu’il englobe bien la location temporaire, en prêtant une attention spéciale à la durée de couverture, variable selon les assureurs.

Pour un bien exclusivement destiné à la location, comme dans le cadre d’un investissement locatif, il est recommandé de souscrire à une assurance de propriétaire non occupant. Cette assurance offre une couverture contre divers risques, incluant les incendies, les événements climatiques, les catastrophes naturelles, les bris de glace, les dégâts des eaux, et, optionnellement, le vol pour les logements meublés.

Par ailleurs, deux options se distinguent. Avec la première, la « renonciation à recours », le propriétaire ne réclame rien au locataire pour incendie ou dégâts des eaux, laissant au locataire la responsabilité des dommages aux tiers, couverts par une assurance responsabilité civile.

Cette clause doit figurer tant dans le contrat de location que dans l’assurance habitation du propriétaire. Avec la seconde option, « pour le compte de qui il appartiendra », les occupants sont couverts pour incendies et dégâts des eaux, y compris leur responsabilité envers les tiers, mais le locataire est responsable des dommages directs qu’il cause (objets détruits, dégradations, vols…).

Pour renforcer cette protection, Jérôme Robin, fondateur de Nousassurons, recommande vivement la souscription par le locataire à une assurance responsabilité civile villégiature. Cette garantie supplémentaire, souvent incluse dans les contrats MRH, est cruciale pour couvrir les dommages que le locataire pourrait infliger au bien loué, englobant une large palette de situations, de la présence d’animaux à celle d’employés temporaires (baby-sitter, femme de ménage ou jeune fille au pair).

Outre ces précautions d’assurance, quelques pratiques sont conseillées pour sécuriser la location : établir un contrat de location saisonnière précisant les obligations d’assurance du locataire, exiger un dépôt de garantie, fournir et faire valider un état des lieux complet et rester joignable en cas d’incident. Ces mesures, bien que semblant élémentaires, constituent le fondement d’une expérience de location réussie, surtout dans un contexte aussi particulier que celui des Jeux Olympiques.

Article écrit selon CP.

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