Romain Denis « Les réseaux sociaux sont des outils formidables, complètement sous exploités dans notre secteur d’activité »

Romain Denis a 37 ans est agent général Axa depuis 8 ans à Le Creusot. Après avoir repris un premier point de vente en 2010, Romain s’est associé depuis 2016 avec Benjamin Delin lors de la reprise d’un second portefeuille. Aujourd’hui labellisé Gestion Privée, Romain Denis est spécialisé dans le domaine de la prévoyance et l’assurance des entreprises et fait construire de nouveaux locaux, plus grand, au sein d’un pôle d’affaires aux côtés d’un notaire, d’une avocate et trois experts comptable. Nous avons décidé de publier l’interview flash de Romain Denis sur son usage des réseaux sociaux.
Romain, d’un point de vue général, le secteur de l’assurance est-il un secteur particulièrement adapté à l’usage des réseaux sociaux ?
Nous avons la chance de travailler dans un domaine, l’assurance, extrêmement vaste. Trouver un sujet et le publier est facile. Partager une information en la personnalisant avec, par exemple, une touche d’humour pour susciter l’intérêt du public, est beaucoup plus difficile. Cette stratégie nous différencie en termes d’image, vis à vis de nos concurrents de la place.
A partir de quand avez-vous décidez d’aller sur les réseaux sociaux ?
C’est lors de la reprise de mon second portefeuille fin 2015, et l’arrivée de mon associé que la question s’est posée. Nous souhaitions communiquer, d’une autre manière, en faisant des vidéos sur notre métier, tout ça en une minute. Nous partons du principe que toute publicité doit être gratuite et réalisée à partir d’une bonne idée. Les réseaux sociaux sont parfaits pour cela.
Quels sont les réseaux sociaux que vous utilisez ?
J’utilise Facebook, LinkedIn et Twitter. Chaque réseau social a son propre objectif. Facebook pour les amis, clients et prospects proches, c’est parfait. LinkedIn et Twitter sont utilisés pour se faire connaître plus largement, au niveau national. Nous ne publions donc pas forcément le même contenu. Le rythme est hebdomadaire, pour ne pas être trop « envahissant » vis à vis des personnes qui nous suivent. Nous avons également créé une chaîne YouTube où nous postons nos vidéos: la minute de l’assurance.
En tant qu’agent d’assurance, pensez-vous que cette activité sur les réseaux sociaux est indispensable pour l’activité de votre agence ?
Oui, car nous sommes maintenant identifiés et reconnus pour et par cette activité. La semaine dernière, un prospect chef d’entreprise, que je contactais par téléphone pour la première fois, me disait avoir vu notre dernière publicité sur Facebook. Accompagné d’une bonne recommandation, la prise de rendez-vous s’est faite très facilement.
Quels sont, pour vous, les objectifs poursuivis dans l’utilisation des réseaux sociaux ?
Les objectifs sont multiples. En premier lieu, il convient d’entretenir une bonne image de notre agence. Notre fiche Google est donc très importante. C’est la première impression du prospect qui effectue une recherche. Ensuite, il faut effectivement maintenir le lien avec nos clients. Nous avons la chance, depuis 2 ans, d’avoir plusieurs projets: construction d’une nouvelle agence, Diplôme AUREP, … . Le partage de la vie de notre agence, avec nos clients, est important à mes yeux. Pour finir, nous réfléchissions actuellement à une utilisation commerciale des réseaux sociaux, notamment avec Facebook dans la proposition de notre offre Entreprises.
Pensez-vous que votre activité sur les réseaux sociaux est un facteur d’amélioration d’efficacité dans votre travail ?
Aujourd’hui, 23 000 personnes nous suivent. Notre agence fait l’objet de 1000 recherches Google par mois et notre dernière publicité animée a été vue 25 000 fois sur une semaine. Seulement, ces chiffres sont inversement proportionnels en termes d’affaires réalisées par ce biais. La question que nous nous posons est, comment exploiter au mieux ces réseaux sociaux ? Nous avons identifié deux pistes que nous allons tester début 2019.
Et pour conclure sur les réseaux sociaux ?
Les réseaux sociaux sont des outils formidables complètement sous exploités dans notre secteur d’activité.
Jean-Luc Gambey 
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