Le baromètre 2025 publié par Eskimoz révèle les acteurs bancaires et assurantiels les plus visibles sur les moteurs conversationnels comme ChatGPT, Google Gemini et Perplexity.
Selon le Baromètre GEO Assurance & Banque 2025 dévoilé par Eskimoz, les grands acteurs mutualistes dominent la visibilité sur les IA génératives. La MAIF, la MAAF et la GMF apparaissent respectivement dans 47 %, 42 % et 41 % des réponses générées par ChatGPT, suivies par la MMA (32 %), la MACIF (30 %) et AXA (27 %).
Du côté du trafic estimé issu de ces requêtes, Allianz (77 500 visites), Groupama (44 900) et MACIF (41 600) se distinguent comme les enseignes les plus performantes.
Les assureurs 100 % digitaux, tels que Luko et Direct Assurance, confirment également leur ascension. Direct Assurance domine en trafic avec 31 300 visites estimées, loin devant Luko (14 800), signe que la digitalisation du secteur de l’assurance favorise une meilleure compatibilité avec les nouveaux moteurs d’IA conversationnelle.
L’assurance vie et la prévoyance face au défi du GEO
Dans les segments assurance vie, prévoyance et retraite, les résultats du baromètre soulignent une répartition plus concentrée. Swiss Life arrive en tête avec 17 % de taux de citation, suivie de Suravenir (7 %) et de la MACSF (3 %).
En termes d’audience, la MACSF prend l’avantage avec 33 700 visites estimées, soit cinq fois plus que CNP Assurances (6 200) et Suravenir (1 900).
Ces chiffres traduisent la montée en puissance d’une approche fondée sur la confiance et la spécialisation : les IA conversationnelles privilégient les acteurs disposant d’une forte notoriété de marque, d’un contenu pédagogique et d’une présence institutionnelle claire, notamment sur des plateformes comme Wikipédia ou les médias spécialisés.
Les banques traditionnelles et en ligne en tête du classement
Dans le secteur bancaire, les réseaux historiques tirent leur épingle du jeu. Le Crédit Agricole domine avec 53,3 % de taux de citation, devant le LCL (37,8 %) et Fortuneo (33,3 %).
Sur le plan du trafic, Boursorama prend la tête avec 138 800 visites estimées, suivi du Crédit Agricole (64 500) et de la Société Générale (50 500).
Ces résultats confirment la complémentarité entre SEO classique et GEO (Generative Engine Optimization) : les marques qui disposent déjà d’un fort maillage sémantique et d’une autorité numérique bénéficient d’un avantage considérable sur les moteurs d’IA.
Les comparateurs et courtiers à la conquête du trafic généré par l’IA
Les comparateurs d’assurance se positionnent comme des acteurs incontournables dans la captation du trafic généré par les outils conversationnels. Le Lynx (62 %), Le Comparateur Assurance (55 %) et Les Furets (54 %) dominent en termes de citations.
Cependant, ce sont Les Furets (88 500 visites), MeilleurTaux (48 600) et Le Lynx (44 300) qui s’imposent en audience réelle, confirmant que la qualité du référencement traditionnel reste déterminante dans la performance globale.
Du côté des courtiers, Santiane (11,8 %) et April (10,9 %) sont les plus mentionnés, tandis que Coover capte la plus forte audience (14 100 visites estimées). Ces résultats traduisent un repositionnement stratégique du courtage autour de la visibilité numérique et de l’innovation technologique, deux leviers essentiels pour renforcer la confiance des consommateurs.
Le GEO, une nouvelle frontière du marketing conversationnel
L’étude d’Eskimoz démontre une corrélation directe entre notoriété de marque, qualité du référencement SEO et présence dans les moteurs d’IA.
Les entreprises disposant d’un contenu structuré, d’une communication cohérente et d’une forte présence médiatique se démarquent nettement.
Pour Jérémy Lacoste, directeur général France d’Eskimoz, « le GEO devient un levier stratégique de conquête. Les IA conversationnelles redéfinissent la manière dont les consommateurs accèdent à l’information et comparent les offres. Être cité, c’est déjà gagner en crédibilité et en part de voix. »
Le GEO (Generative Engine Optimization) s’impose ainsi comme le prolongement naturel du SEO traditionnel, mais orienté vers les modèles de langage génératifs tels que ChatGPT, Google Gemini ou Perplexity.