Dépenses contraintes en baisse : répit pour les français ?

Pour la première fois depuis la création de son Indice des dépenses contraintes, le comparateur lesfurets note un recul des dépenses contraintes en France, apportant un peu de souffle dans la gestion de leur budget personnel.

Selon la dernière étude publiée par le comparateur lesfurets en partenariat avec CSA Research, les dépenses contraintes des Français affichent un recul modeste. En effet, les Français dépensent désormais en moyenne 1 133 € par mois pour ces dépenses, représentant 35 % de leur revenu mensuel net, soit une diminution de 62 € comparée à l’année précédente.

Cette évolution intervient dans un contexte où la transformation des conditions économiques commence à se stabiliser. Le rapport note une baisse des prix à la consommation et une inflation en voie de normalisation, grâce notamment à des réductions sur des postes clés comme le logement et le carburant.

Cédric Ménager, Directeur général de lesfurets, commente : « Cette légère baisse des dépenses contraintes représente un premier espoir encourageant pour le pouvoir d’achat des Français après plusieurs années de hausses continues. »

La région Grand-Est en tête des dépenses contraintes

La région Grand-Est se distingue par les dépenses contraintes les plus élevées (1 308 € / mois, soit 38 % des revenus mensuels nets moyens), détrônant l’Île-de-France (1 138 € / mois, soit 29 % des revenus mensuels nets moyens), maintenant quatrième du classement.

À l’inverse, les Pays de la Loire (998 € / mois, soit 34 % des revenus nets mensuels moyens) se révèlent être la région où ces dépenses sont les plus faibles.

La jeunesse et les CSP – particulièrement affectés

Les jeunes de 18 à 34 ans sont particulièrement touchés, avec des dépenses contraintes qui engloutissent près de 44 % de leurs revenus nets. Les couples avec deux enfants et les individus seuls ressentent également fortement le poids de ces dépenses, celles-ci représentant respectivement 42 % et 46 % de leurs revenus mensuels nets moyens.

D’autre part, bien que le montant de leurs dépenses contraintes soit proche de la moyenne nationale (1 111 € par mois), les personnes de catégorie socio-professionnelle moins favorisée (CSP -), âgées de 25 à 49 ans, consacrent la plus grande part de leurs revenus mensuels à ces dépenses, atteignant 61 %.

En parallèle, le taux de découvert mensuel reste une préoccupation majeure, 22 % des Français indiquant être à découvert presque chaque mois, souvent dès le 17 du mois.

Augmentation légère des dépenses des loisirs

Le logement, les communications et les transports demeurent les principaux postes de dépenses pour la majorité des ménages, bien que le gaz et le fioul enregistrent une baisse notable de leur impact sur les budgets.

En revanche, 63 % des ménages en France souscrivent à des abonnements de loisirs, affichant une augmentation de 5 points par rapport à 2022, même si le coût mensuel de ces services a augmenté de 17 € depuis cette date.

Ce poste de dépense est néanmoins perçu comme des dépenses auxquelles beaucoup pourraient renoncer en cas de besoin, soulignant une marge de manœuvre dans la gestion des budgets des ménages. En effet, 88 % des répondants indiquent qu’ils pourraient facilement renoncer à leur abonnement cinéma illimité et 81 % à leur abonnement à la salle de sport.

Une seule exception à la règle : 39 % des Français (contre 34 % en 2022) expriment qu’il leur serait difficile, voire impossible, de se désabonner de leur plateforme de streaming vidéo telle que Netflix, Disney+ ou Prime Vidéo.

Article écrit selon CP.

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