La RSE, des preuves plus que des engagements

Selon une nouvelle étude de l’Institut CSA pour LinkedIn, le plus grand réseau professionnel du monde, plus de deux tiers (68%) des directeurs marketing et communication du secteur de la finance estiment que la RSE sera un enjeu incontournable à l’avenir pour répondre à ce qui pourrait constituer la prochaine révolution industrielle : l’économie verte et l’innovation sociétale.

Alors que la RSE revêt de nombreux enjeux, les responsables marketing et communication du secteur financier s’accordent à placer les enjeux RH au cœur de leurs préoccupations. En effet, c’est l’amélioration du bien-être au travail pour les salariés qui émerge en premier pour 71 % d’entre eux, devant l’égalité femmes/hommes et la diversité.

Avec l’arrivée des nouveaux critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance), le constat est sans appel quant à la mutation inévitable du secteur financier et les directeurs marketing et communication en ont bien conscience.

Si le financement d’une économie verte et inclusive est déjà un enjeu important à leurs yeux – ce critère étant cité par 57 % d’entre eux – il pourrait devenir l’enjeu RSE prioritaire. En effet, 39% des sondés y voient le principal objet de communication RSE à l’avenir, devant le bien-être au travail (36 %).

« Parce qu’elle répond à la transformation des marchés, en étant un vecteur de changement sociétal positif, mais aussi un levier de performance, la RSE est amenée à prendre une place considérable dans le secteur de la finance » souligne Ioana Erhan, Directrice de LinkedIn Marketing Solutions chez LinkedIn France. « Alors que le financement d’une économie plus verte et inclusive est en train de devenir l’enjeu RSE numéro 1 des entreprises du secteur, les directeurs marketing et communication peuvent s’appuyer sur les réseaux sociaux comme canal de communication privilégié pour mettre en avant leurs actions et leurs engagements ».

Près de la moitié (46 %) des directeurs marketing et communication du secteur de la finance considèrent déjà que la RSE est déjà un enjeu important dans leurs outils et campagnes de communication, cette part est donc susceptible d’augmenter, d’autant plus avec l’arrivée des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance.

Communiquer sur les preuves plutôt que les engagements

Les responsables interrogés s’accordent à penser qu’en matière de communication RSE, « les actes valent bien plus que des mots » : 52% estiment que pour se démarquer, la meilleure option est de communiquer sur des points de preuve plus que sur des engagements.

Quant à leurs motivations, cela semble plus difficile pour eux d’en faire émerger une plus qu’une autre. L’amélioration de l’image et de la réputation de l’entreprise (44%), la volonté d’être conforme aux normes réglementaires (36%), mais également de participer à la mutation du secteur vers une finance plus responsable (32%) figurent parmi les plus citées.

Par ailleurs, ils s’accordent à penser que la communication RSE constitue une véritable source de réassurance pour les clients : trois quarts d’entre eux estiment qu’elle a un impact positif sur la confiance que leurs clients octroient à leur entreprise. Nous pouvons y voir un effet de cercle vertueux au sein duquel la prise en considération des attentes clients viendrait nourrir la relation de confiance qui elle-même inciterait les entreprises à investir en matière de RSE.

Méthodologie

Étude réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 200 directeurs et responsables marketing et communication dans le secteur financier. Questionnaire administré par téléphone entre le 13 décembre 2021 et le 12 janvier 2022.

Source : communiqué de presse LinkedIn

 

 

 

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