L’assurance et la cryptomonnaie, qu’est ce qui se passe ?

Le Bitcoin est la cryptomonnaie la plus connue pour réaliser des paiements en ligne sans dépendre d’une autorité bancaire. Entre les secteurs de l’hôtellerie, de l’immobilier ou encore du luxe, où se place celui de l’assurance au sujet de cette monnaie numérique ?

Certains assureurs font preuve d’innovation et réalisent des expériences, tandis que d’autres arrêtent leurs processus. Peut-on alors considérer que la cryptomonnaie a encore des chances de déploiement dans le secteur ?

Quelques acteurs de l’assurance font preuve d’innovation…

Du nom de East Assur et Assurance du lion, deux courtiers en assurance venant du département du Haut-Rhin acceptent le paiement des cotisations d’assurance en cryptomonnaie, notamment en bitcoin.

Le nombre d’utilisateurs de monnaie numérique ne fait qu’augmenter, les deux acteurs  voient donc dans cette proposition un important argument commercial.

Ils proposent essentiellement de l’assurance automobile et ont formé leurs collaborateurs pour répondre aux questions des assurés.

De ce fait, cela attire la curiosité et l’intérêt des concurrents. La cryptomonnaie donne la possibilité de réaliser des choses que le système classique ne peut pas faire. Par exemple, les bases de données dans l’assurance paramétrique peuvent permettre d’être automatiquement indemnisé.

Il est aussi plus simple de mettre en place ce nouveau processus au sein des petites structures, car elles sont plus flexibles et les montants ne sont généralement pas aussi élevés que dans les grandes sociétés.

…ou proposent des alternatives…

Un autre exemple concerne l’insurtech espagnole Gocleer qui n’accepte pas les paiements en bitcoin, mais en ether. Pour elle, le Bitcoin a un impact trop important sur la production de CO2.

La jeune pousse a désiré se positionner sur ce créneau, car de plus en plus de personnes en Espagne se servent de ou ont des cryptomonnaies.

Il est donc possible de régler les acomptes en plusieurs fois avec cette monnaie virtuelle sur son application mobile de façon simple et sécurisée. Une plateforme génère un code QR pour payer par le biais du portefeuille et indique le taux de change au moment de la transaction.

…pendant que d’autres font marche arrière

De l’autre côté, AXA Suisse arrête le règlement des primes en bitcoin à la fin du mois de juin 2022. Les assurés avaient cette possibilité depuis avril 2021, mais l’expérience n’a pas eu le succès escompté.

C’est un projet pilote qui a été initié pour mieux connaître ce moyen de paiement numérique et les besoins des clients en la matière.

En effet, certains d’entre eux demandaient à avoir des solutions de paiement alternatives avec l’expansion des nouvelles technologies. Finalement, peu de sollicitations ont été effectuées.

Vous souhaitez être contacté par notre rédaction ?

    Vous souhaitez être contacté par notre service commercial ?