Seyna se développe et se lance dans l’assurance santé ?

Connaissez-vous l’assurtech Seyna ? Première assurtech à avoir obtenu l’agrément pour des activités d’assurance-dommages, elle annonce un investissement de série A de 33 millions d’euros pour son développement. Une levée de fonds que la start-up nomme de « carburant » qui l’aidera à atteindre sa mission : « construire la plateforme d’assurance qui aidera l’Humanité à prendre des risques et à aller de l’avant ».

Développement technologique, ouverture au marché de l’assurance santé, extension en Europe… découvrons toutes les ambitions de Seyna.

Un petit retour sur l’histoire de Seyna

L’assurtech Seyna née en 2018, était au départ spécialisé dans l’affinitaire (billetterie, gestion locative…). Suite à une levée de fonds de 14 millions d’euros, elle fut ensuite agréée par l’ACPR.

Très vite, son activité est fortement ralentie avec l’arrivée de la crise sanitaire. De plus, deux de ses fondateurs ont dû quitter l’entreprise en 2020 pour des raisons de santé.

Afin de survivre à ces débuts compliqués, l’assurtech a dû se réinventer rapidement en changeant de stratégie. Elle passe alors d’assureur à éditeur de logiciels.

Par conséquent, Seyna propose aux courtiers une plateforme technologique et des produits d’assurance dommage sur-mesure (assurance chien-chat, panne d’appareils électroménagers, vol de téléphone…). Pour les distributeurs, des services d’assurance en marque blanche, directement intégrés dans le processus de vente sont mis en place.

A ce jour ce sont 70 courtiers et marques, couvrant environ 200 000 clients finaux qui font confiance à Seyna. L’assurtech enregistre ainsi une croissance de 700% en 2021, passant à 18 millions d’euros de primes, contre 3 millions en 2020.

Les nouvelles ambitions de l’assurtech

À la suite de débuts compliqués, l’assurtech Seyna a pourtant mené une année couronnée de succès en 2021. Afin de poursuivre sur cette belle lancée, elle annonce une levée de fonds de 33 millions d’euros en série A.

Cet investissement a pour objectif de continuer à redorer l’image de l’assurance. Pour elle, l’assurance a perdu son rôle de facilitateur, née pour aider les gens à lancer de nouveaux projets, à repousser les limites, à prendre des risques.

Pour y arriver, cette levée de fonds s’articulera autour de 4 développements.

Tout d’abord, la moitié sera investie en technologie, qui est l’ADN même de cette assurtech. Elle servira à l’amélioration de son logiciel pour les courtiers comme avec la gestion des sinistres encore plus simple et efficace, ou une automatisation de la comptabilité, des transactions et la conformité…

De plus, Seyna qui opère actuellement sur 5 verticales en France, compte étendre ses activités à l’annulation d’événements et à la santé. Bien que très compétitif, « Ce marché [la santé] est estimé à 13 à 15 milliards d’euros par an en France », rappelle Stephen Leguillon, CEO de Seyna louant la vision de sa future concurrente Alan, « dont l’expérience client finale est très réussie, mais dont l’approche go-to-market diffère ». *

Enfin, une ouverture de sa plateforme se fera pour les produits proposés par d’autres assureurs, actuellement seuls les clients couverts par ses produits d’assurance y ont accès, le but est qu’ils puissent gérer 100% de leur activité depuis Seyna.

Une fois toutes ces nouveautés bien ficelées, l’assurtech a comme ambition de s’étendre hors de France, notamment grâce à son agrément d’assureur français lui permettant d’opérer dans l’Union européenne.

A lire également : Qui sont ces 4 assurtechs agréées par l’ACPR ? 

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