Les voix de la prévention avec Apivia et Claire Oppert

Dans ce podcast élaboré par Apivia Prévention et nommé « Les voix de la prévention », plusieurs acteurs de la santé nous expliquent les enjeux de la prévention, dont une musicienne soignante que nous allons découvrir tout de suite.

Quel est le résumé de cet épisode ?

Cet épisode porte plus spécialement sur Claire Oppert, une violoncelliste diplômée du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et qui possède une licence de philosophie et un diplôme universitaire d’art-thérapie. Elle raconte comment est né le pansement Schubert, un soin qui peut réduire la douleur et redonner du bonheur grâce à la musique.

Les personnes intéressées par les interviews ou les témoignages autour de sujets médicaux et musicaux sont celles à qui l’épisode conviendra le mieux.

Qu’en est-il plus précisément ?

Claire Oppert est née en 1966 à Paris et est une musicothérapeute. Elle explique que la musique  est purifiante, qu’elle libère l’expression et qu’elle peut aller à la rencontre de tous les esprits. Parmi ces derniers se trouvent les patients atteints de la maladie d’Alzheimer et d’autres pathologies.

C’est à la fin de son premier concert lorsqu’elle a 14 ans qu’une femme vient lui énoncer le pouvoir fabuleux de sa musique en lui disant qu’elle l’aurait guérie si elle avait été médecin. Coïncidence ou non, son père exerce cette profession et il lui arrivait de jouer un nocturne de Chopin lors d’une visite médicale. Claire a donc grandi entre le monde de la médecine et celui de la musique.

Dans les années 90, Claire rencontre Howard Buten, un psychologue spécialisé de l’autisme et clown américain. Ce croisement va changer sa vie. Elle trouve en effet que c’est un personnage extraordinaire. Leur collaboration démarre dans le centre Adam Shelton à Saint-Denis qui accueille de jeunes autistes.

Howard lui a préconisé de ne pas se renseigner sur l’autisme, mais plutôt de trouver ses propres manières de communiquer avec les patients. Elle a effectivement réussi à ouvrir des brèches avec eux en jouant certaines partitions avec un processus de verticalisation progressif. Claire prend l’exemple d’un patient en particulier qui s’est métamorphosé grâce à elle en se servant de la musique comme moyen de parole. Elle est restée 6 ans dans ce centre.

Par la suite, elle se dirige vers d’autres établissements de santé, à savoir les EHPAD et des centres de soins palliatifs. Une patiente particulièrement agressive à cause de son intense douleur s’est immédiatement calmée après que Claire lui ait joué une partition de Schubert. Ce fut sa première expérience aussi intense. Le fameux terme de pansement Schubert provient de l’une des soignantes.

Elle a réalisé 112 pansements Schubert dont certains sans musique qui ont fait l’objet d’une étude clinique. Le résultat a été clair, la musique en général diminue la douleur de 10 à 50 % sur des échelles validées. Des thèses ont même été rédigées sur ce thème.

Enfin, son mari et sa fille Clara sont aussi musiciens, le premier est pianiste et la seconde, violoniste. Cette dernière sera-t-elle à son tour une musicienne soignante ?

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