La blockchain permet d'optimiser la couverture des risques

La technologie blockchain révolutionne tous les secteurs, l’assurance n’y fait pas exception. Les assureurs ont recours à cette technologie notamment dans le domaine du transport maritime avec des prises d’initiatives de différents assureurs dans le but d’obtenir une meilleure couverture des risques.
Qu’est-ce que la blockchain ?
La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle (définition de Blockchain France). La blockchain a permis le développement des « Smart Contracts » qui sont des contrats qui s’appuient sur la technologie blockchain pour rendre infalsifiables leurs termes et les conditions de leurs exécutions.
Si les « Smart Contracts »  se développaient sur le secteur de l’assurance, ils permettraient de simplifier certaines démarches comme les réclamations. Le Smart Contract permettra une automatisation complète de la procédure de paiement des réclamations et donc un raccourcissement des délais de paiement pour les assurés. Au lieu d’atteindre plusieurs semaines à plusieurs mois pour se faire dédommager, les clients se feront rembourser quasi-instantanément.
Des initiatives dans le secteur des transports qui se multiplient
Les exemples d’initiatives d’applications de la blockchain par les professionnels du transport se multiplient. Les assureurs y sont souvent associés. En 2018, le premier armateur de porte-conteneurs a créé une joint-venture avec IBM pour avancer sur le développement de cette technologie, intégrant au processus les assureurs XL Catlin, MS Amlin ou le courtier Willis Towers Watson. La plateforme Insurwave est passée du test au mode opérationnel fin mai. « Elle va permettre d’automatiser plus d’un demi-million de transactions et de gérer les risques associés à plus d’un millier de navires, dès sa première année », souligne l’assureur XL Catlin. « Une telle utilisation de l’Internet des objets et des Smart Contracts nous permettra de mettre à jour les polices de nos clients de manière automatique afin de mieux refléter les risques qu’ils encourent », indique Martin Henley, directeur des systèmes d’information chez XL Catlin.
La blockchain pour une meilleure couverture des risques
Comme nous le montre l’exemple ci-dessus, la blockchain permet donc une meilleure gestion des risques. « Le fait de participer à une blockchain est aussi devenu une condition sine qua non pour concourir à l’évolution de la couverture des risques. Demain, toute une partie du commerce mondial, notamment le commerce de matières premières, pourrait être organisée sur le principe de la blockchain. » explique Pierre Deleplanque, directeur du département transports chez Siaci Saint Honore.
Une prise de conscience des professionnels
Si la technologie blockchain n’en est qu’au début de son développement sur le secteur de l’assurance, les professionnels ont conscience qu’elle va révolutionner l’assurance. Notons également qu’ils ont une certaine connaissance du sujet. Comme nous le montre les résultats de cette enquête administrée auprès des assureurs : *

  • Pour 78,9%  des professionnels, la technologie blockchain est un outil qui peut disrupter le secteur de l’assurance.
  • 52,6% connaissent des applications concrètes de la blockchain sur le secteur de l’assurance.
  • Mais seulement 10,5% connaissent des applications de la blockchain au sein de leur entreprise.

La technologie blockchain n’est pas une inconnue pour les assureurs, il faut maintenant que les applications la concernant se développent dans les entreprises du secteur !
*Enquête réalisée en ligne en mai 2017 auprès de 50 professionnels du secteur de l’assurance
Jean-Luc Gambey 
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