Baromètre de la transition écologique de la Caisse d’épargne

La Caisse d’Épargne a récemment publié les résultats de sa toute première étude dédiée à la transition écologique.

Cette enquête, réalisée avec le concours de Harris Interactive, a sollicité l’avis du grand public, des professionnels, des entreprises et des collectivités locales. L’objectif était de saisir leur vision, leurs aspirations et leurs requêtes concernant la transition écologique.

Une enquête sur les attentes et besoin en transition écologique

Dans son rôle de banque coopérative, régionale et universelle, la Caisse d’Épargne a lancé une initiative d’écoute unique pour offrir un soutien renforcé à tous ses clients dans le cadre de la transition écologique, un enjeu de taille.

De cette enquête ressortent deux constats principaux : un désir collectif de pousser plus loin la transition écologique accompagné d’un besoin manifeste d’aide, tant sur le plan financier qu’en terme d’orientation et de conseil. Cette initiative fait partie intégrante du Contrat d’Utilité proposé par la Caisse d’Épargne, qui inclut 16 actions déterminées pour contribuer activement au progrès économique, social et environnemental local.

Inquiétudes et demandes des Français

L’enquête met en lumière que 82 % des Français se disent inquiets vis-à-vis de la transition écologique, soulignant un appel pressant pour plus de soutien financier et des propositions d’orientations. Ils jugent indispensable un changement dans leur manière de vivre, identifiant trois secteurs clés :

  • L’alimentation, pour 94 % d’entre eux,
  • Les déplacements et la mobilité, pour 90 %,
  • Et le logement, notamment en ce qui concerne sa rénovation énergétique, également pour 90 %.

Pour renforcer leur action envers cette transition, ils soulignent deux exigences majeures : la nécessité de bénéficier de davantage de soutien financier, d’aides et de subventions — 73 % trouvent insuffisantes les aides financières proposées — et le besoin d’obtenir plus d’informations et de conseils pour adopter les bonnes pratiques, avec moins de 40 % des Français se considérant bien informés sur les aides et solutions existantes.

Les Français appellent également à un engagement plus prononcé de la part de l’ensemble des intervenants dans le processus de transition écologique. Ils expriment une confiance plus marquée envers les acteurs locaux (43 %), les sociétés mutualistes (39 %) et les petites et moyennes entreprises (PME) à hauteur de 38 %. Concernant les services bancaires, les prêts spécifiquement destinés à la rénovation énergétique des habitations (65 %) et à la promotion de la mobilité durable (51 %) sont particulièrement plébiscités par les citoyens.

Des actions concrètes demandées par les professionnels et les collectivités

Entreprises, administrations locales et professionnels appellent à une mise en œuvre immédiate de mesures tangibles pour accélérer la transition écologique. Une grande majorité, soit environ 75 % des entités publiques et 66 % des entreprises, considèrent désormais ce sujet comme encore plus pressant. Tous ces intervenants sont engagés et souhaitent redoubler d’efforts, en se concentrant particulièrement sur certains aspects : la rénovation énergétique des infrastructures est une priorité pour 44 % des administrations et 38 % des entreprises, tandis que la gestion et la diminution des déchets le sont pour 48 % des entreprises et 62 % des professionnels. De même, l’essor des énergies renouvelables est jugé prioritaire par 46 % des professionnels.

Néanmoins, cette détermination repose sur deux prérequis fondamentaux : l’obtention d’un soutien financier conséquent et d’un accompagnement plus soutenu. Les entreprises et les entités publiques prévoient d’accroître la portion de leur budget dédiée à l’écologie. Cependant, un consensus se dégage quant à l’insuffisance des aides financières disponibles, jugées inadéquates pour apporter une contribution effective à la transition écologique.

Ainsi, l’accès à davantage de financements, d’aides et de subventions devient crucial. Il est également vital de disposer de meilleures informations sur les divers moyens de financement disponibles, une préoccupation exprimée par une majorité des administrations, 55 % des entreprises, 55 % des professionnels et 60 % des individus.

Le baromètre et le plan d’action de la Caisse d’Epargne

A la suite des résultats de son baromètre, la Caisse d’Épargne a révélé un programme d’actions ambitieux pour dynamiser la transition écologique, s’appuyant sur deux axes clés : le financement et le soutien.

La banque propose cinq actions spécifiques destinées à orienter ses clients vers une accélération de la transition écologique locale. Ces mesures, qui viennent s’ajouter au Contrat d’Utilité de la Caisse d’Épargne, incluent l’offre de prêts personnalisés pour encourager la rénovation énergétique chez les particuliers.

Par ailleurs, la banque s’engage à promouvoir la mobilité durable à travers une extension de son offre de prêts pour l’acquisition de véhicules écologiques. Elle ambitionne également de stimuler le financement de projets éco-responsables par l’intermédiaire de ses Prêts à impact améliorés.

D’autre part, la Caisse d’Épargne allouera des budgets spéciaux pour le soutien à l’énergie durable, avec une enveloppe de 1,5 milliard d’euros destinée au fonds ENR-CE, consacré aux importants projets d’énergies renouvelables locaux. Pour couronner le tout, elle confirme sa volonté de soutenir la transition écologique en attribuant un total de 3,4 milliards d’euros au financement de cette cause en 2024, bénéficiant ainsi aux entreprises, aux initiatives de production d’énergie verte, aux professionnels et aux particuliers.

« Le baromètre que nous publions montre à quel point la transition écologique est une préoccupation majeure pour l’ensemble des Français et des acteurs des territoires et combien ils sont déterminés à concevoir des modèles plus durables dans tous les domaines : immobilier, consommation, gestion des déchets, énergie, etc. En tant que banques 100% coopératives et régionales, nos 15 Caisses d’Epargne sont pleinement mobilisées, dans le cadre du Contrat d’Utilité, pour les accompagner et les aider à accélérer cette transition écologique dans nos régions. Nous avons ainsi choisi de renforcer notre soutien notamment avec 3,4 Md€ dédiés à leurs besoins de financement en la matière. » Souligne Jacques-Olivier Hurbal, directeur du Développement à la Caisse d’Épargne;

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