Indice de santé mentale AXA : ce qu’il faut retenir

« Aujourd’hui, seulement trois personnes sur cinq se disent satisfaites de leur vie. Et vous, comment vous sentez-vous ? » C’est en ces termes qu’AXA interpelle chacun.

L’assureur prévoit une grande enquête sur la santé mentale et le bien-être pour septembre 2023. « Car une nouvelle compréhension apporte un nouvel espoir ». AXA a également publié l’indice de santé mentale 2023, un indicateur précieux pour suivre le bien-être dans le monde et dans de nombreux pays, dont la France.

« Notre indice de santé mentale et notre étude sur le sujet constituent un outil d’évaluation et de promotion de la santé mentale, qui fournit un moyen d’évaluer l’état de santé mentale de la population et, pour les personnes qui ne vont pas très bien, d’identifier des mesures qui peuvent les aider à aller mieux. Il permet en outre de suivre les fluctuations de la santé mentale au fil du temps » souligne AXA.

24 % de personnes épanouies dans le monde

Chaque année, AXA publie son indice de santé mentale 2023. L’indice étudie les émotions positives comme négatives ressenties par les individus et leur incidence sur leur état psychologique.

Il situe ensuite les individus sur une échelle comportant quatre catégories – allant de « en difficulté psychologique », pour l’échelon inférieur, à « épanoui » pour l’échelon le plus élevé.

Sur le plan mondial, 24 % de la population interrogée est épanouie, ce qui représente le summum de la santé mentale, avec un score supérieur à 75 %.

  • 35 % des personnes qui ont répondu à l’enquête « se débrouillent », c’est-à-dire qu’elles peuvent connaître un certain bien-être dans plusieurs domaines, mais pas suffisamment pour atteindre l’état d’épanouissement.
  • 28 % sont languissantes, un terme qui représente l’absence de bien-être positif. Une personne languissante ne fonctionne pas à sa pleine capacité, peut manquer de motivation et avoir du mal à se concentrer. Elle présente plus de risques de développer une maladie mentale.
  • 13 % des répondants sont en difficulté. Il est probable que l’absence de bien-être dans la plupart des domaines entraîne souffrance et difficultés. L’état de difficulté est associé à une détresse psychologique et une altération des facultés psychosociales.

Plus difficile d’être une femme

Parmi les enseignements de cet indice, il en ressort que 24 % de femmes de moins que les hommes se disent épanouies. Un tiers des répondantes disent avoir subi des remarques déplacées et 40 % estiment que leurs compétences ont été remises en question simplement à cause de leur genre.

Plus d’un jeune sur trois, âgé de 18 à 24 ans, estime que l’addiction à la technologie et aux réseaux sociaux a un impact négatif sur le bien-être. Les employés sont trois plus susceptibles de s’épanouir s’ils travaillent dans une entreprise proposant un soutien en faveur de leur santé mentale.

« Malgré nos environnements complexes, la santé mentale des personnes interrogées progresse peu à peu. Dans ce contexte, AXA remplit pleinement son rôle d’entreprise responsable en soutenant ses collaborateurs et en accompagnant ses clients : c’est notre métier », souligne Antimo Perretta, CEO AXA Europe et Amérique Latine.

33 % des Français épanouis, 9e pays sur l’échelle du bonheur

L’étude d’AXA permet d’obtenir, outre l’index mondial, des résultats pour une douzaine de pays, du Japon au Mexique, en passant par les Philippines, la Chine ou la Belgique. En France, 33 % des répondants sont épanouis, 36 % se débrouillent, 21 % sont languissants et 10 % en difficulté.

L’écart entre les hommes et les femmes épanouis est plus élevé en France que dans tout autre pays ou territoire à l’exception du Royaume-Uni. La France partage avec le Royaume-Uni et le Japon la plus forte augmentation en pourcentage de personnes épanouies depuis l’an dernier.

Elle affiche aussi la plus forte augmentation du pourcentage d’hommes épanouis d’une année sur l’autre et le pourcentage le plus élevé de travailleurs en état de flow. Malgré cela, la France ne se classe qu’au neuvième rang pour le bonheur, bien qu’elle ait le deuxième plus grand nombre de personnes épanouies.

Dix compétences menant à l’épanouissement

Les chercheurs d’AXA ont défini dix compétences menant à l’épanouissement :

  • l’intelligence émotionnelle,
  • l’acceptation de soi,
  • les liens sociaux,
  • la fierté des accomplissements,
  • le sens et la raison d’être,
  • la réaction aux difficultés,
  • la résilience,
  • la confiance en soi,
  • les relations étroites
  • et les comportements de santé physique (nutrition, exercice, sommeil, tabagisme, alcool et temps pour soi).

Il en ressort que, pour être épanoui, il faut généralement posséder au moins 8 de ces 10 compétences. L’acceptation de soi est considérée comme la plus importante pour accéder à l’état d’épanouissement. La catégorie de santé mentale dont relève un individu – épanoui, qui se débrouille, languissant et en difficulté – dépend du nombre de ces compétences qu’il possède et de la solidité de chacune d’entre elles.

Ce ne sont pas des états fixes – il est possible d’identifier les changements de mode de vie nécessaires pour favoriser une santé mentale florissante.

Source : rapport sur la santé mentale AXA

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