Entreprises : pourquoi investir dans le capital santé des salariés ?

Mozart Consulting, filiale de TERRITORIA Mutuelle et d’AÉSIO mutuelle, dévoile les conclusions du millésime 2021 de son étude de l’IBET©, l’Indice de Bien-Être au Travail.

Évalué à un taux de 0,78 pour 2021, soit un niveau d’engagement des salariés qualifié de « Désengagement », l’IBET© augmente par rapport à l’édition 2020 et révèle de fait une dégradation de valeur ajoutée de 22 %. Selon cette étude, l’engagement réciproque entre employeur et collaborateurs représente un gisement de performance sociale de 11 660 euros pas an et par salarié.

Repensée en raison de la crise sanitaire, à l’instar de la généralisation du télétravail, l’organisation du travail nécessite plus que jamais de placer le bien-être des salariés au cœur des préoccupations sanitaires et sociales des entreprises.

La question du bien-être au travail individuel et de la qualité de vie au travail (QVT) collective est d’autant plus essentielle en cette période de crise sanitaire que cette dernière a engendré depuis 2020 un recours massif au télétravail et de nouvelles problématiques pour les employeurs.

Les entreprises doivent donc veiller à prendre en compte certains risques pouvant impacter la qualité de l’engagement. L’environnement de travail et la relation managériale de proximité sont bien entendu toujours au centre de ces préoccupations. Un équipement adapté (mobilier, technologie) doit favoriser l’efficacité des collaborateurs et la réduction des risques de douleurs musculosquelettiques générateurs d’absences pour maladie.

Investir dans le capital santé

Croyant à l’existence d’un lien étroit entre le bien-être des salariés et la performance d’une entreprise, TERRITORIA Mutuelle se mobilise en faveur de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), en les encourageant à investir également dans le capital santé via les dispositifs de prévention de santé publique et de santé et qualité de vie au travail (SQVT). Fondamentaux de la motivation intrinsèque, l’utilité sociale, la compétence et le sentiment d’appartenance sont des dimensions essentielles de la QVT.

Définies et quantifiées, elles deviennent alors de véritables outils de pilotage de la performance collective. L’IBET© permet ainsi d’évaluer l’engagement réciproque des parties prenantes et de fournir des indicateurs préalables à la mise en place d’actions d’accompagnement dédiés au projet SQVT.

Le désengagement, qui caractérise un mal être au travail, se mesure sur la base des critères suivants :

– la non-disponibilité (TND) liée à l’arrêt de travail de santé (50 % des absences < 90 jours et > 90 jours) et aux absences d’ATMP + Trajet

– les sorties forcées (TSF) par l’organisation envers les collaborateurs (ruptures conventionnelles, licenciements non économiques, postes non pourvus, sorties en période d’essai)

– le désengagement déclaré (TDD) des collaborateurs envers l’entreprise (ruptures conventionnelles, mobilité, démissions, sorties en période d’essai). Les données brutes sont pondérées d’un coefficient K de coûts cachés et de risque de présentéisme de santé. L’IBET© est calculé à partir des données sociales disponibles et permet d’établir un benchmark intra et intersectoriel.

11 660 euros de coût, dont 6 300 « maîtrisables »

L’IBET©, qui s’établit à 0,78 au global, témoigne d’un désengagement des salariés. Il est particulièrement bas dans le BTP (0,74) et l’ESS (0,72), l’enseignement privé (0,71), les transports (0,71) et les actions médico-sociales (0,69). Le secteur de la banque et de l’assurance obtient un IBET© supérieur à la moyenne, à 0,82.

Le coût moyen de ce désengagement est évalué à 11 660 euros par an et par salarié, dont 6 300 euros seraient maîtrisables via les actions de prévention et de qualité de vie au travail. Une nouvelle preuve argumentée de l’intérêt d’investir en faveur du bien-être des salariés.

Selon CP.

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