Il y a bien des années, l’intelligence artificielle paraissait être un sujet lointain, réservé aux laboratoires californiens, aux films de science-fiction et aux slides PowerPoint des conférences innovation & de quelques cabinets de conseils. Aujourd’hui, elle est partout : dans nos smartphones, dans nos assistants vocaux, dans nos process et tableaux de bord métier,…
L’IA n’est donc plus une promesse futuriste : c’est une réalité opérationnelle, qui transforme silencieusement (ou bruyamment, selon les dossiers) nos organisations.
Et, inévitablement, une question s’impose : nos talents sont-ils vraiment prêts pour cette révolution ?
La fausse bonne question : ‘L’IA va-t-elle remplacer les talents ?’
Non, l’IA ne va pas remplacer les talents. En revanche, les talents qui utilisent l’IA remplaceront ceux qui ne l’utilisent pas.
La nuance est subtile… mais déterminante. Albert Einstein disait : “L’esprit qui s’ouvre à une nouvelle idée ne revient jamais à sa taille d’origine.”
C’est exactement ce qu’incarne l’usage de l’IA dans notre secteur : une opportunité d’élargir le champ de vision, d’améliorer la précision des analyses et de gagner du temps sur les tâches les plus chronophages.
L’IA n’est pas un substitut. C’est un amplificateur, parfois un peu extraverti, mais toujours utile.
Mais au fond, qu’attend-on des talents ?
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il ne s’agit pas uniquement de former tout le monde au prompt engineering ou de transformer les actuaires . Les compétences clés de demain seront plutôt :
- La capacité d’adaptation rapide : accepter que le changement n’est plus un projet, mais un rythme.
- La maîtrise critique des outils IA : savoir ce qu’ils peuvent faire… et ce qu’ils ne doivent surtout pas faire.
- L’intelligence relationnelle : cette qualité très humaine que même les meilleurs modèles peinent encore à simuler.
- La créativité pratique : trouver de nouvelles façons d’améliorer le quotidien, avec ou sans automatisation.
En somme, l’avenir appartient autant à ceux qui apprennent vite qu’à ceux qui savent relier ces points.
Le vrai défi : une organisation qui devient apprenante
La question n’est pas uniquement celle des talents : c’est celle des entreprises elles-mêmes. Car la révolution IA ne se pilote pas avec une simple licence logicielle ou une formation express. Elle exige :
- une culture d’expérimentation,
- un management qui encourage l’audace,
- des process adaptés,
- et une compréhension partagée des enjeux (y compris éthiques).
Une organisation prête pour l’IA, c’est avant tout une organisation où les collaborateurs n’ont pas peur d’essayer.
Et où l’on comprend que l’échec n’est pas une erreur… mais une étape.
Nous y voilà : qui seront les talents de demain ?
Peut-être ceux qui sauront questionner les différentes IA avec pertinence.
Peut-être ceux qui oseront proposer de nouveaux usages.
Peut-être ceux qui garderont le plus d’humilité face aux machines.
Ou, plus simplement, ceux qui comprendront que l’IA n’est pas un adversaire, mais une extension de leurs capacités.
Et justement…
La 4ᵉ édition des Talents de l’Assurance 2026 arrive à grands pas. L’occasion idéale de mettre en lumière celles et ceux qui portent déjà cette transition, innovent au quotidien, expérimentent, testent, doutent parfois… mais avancent toujours. Parce que les talents prêts pour l’IA, ce ne sont pas des robots. Ce sont des humains qui osent évoluer. Vos talents sont-ils prêts pour la révolution IA ? sera un des sujets des Talents de l’Assurance 2026. Et au fait, vous connaissez des talents de l’Intelligence artificielle ? C’est ici pour les proposer !


