L’étude « Les familles et l’argent » révèle des arbitrages budgétaires structurants et une volonté affirmée d’autonomie, notamment chez les familles monoparentales. Un éclairage utile pour les assureurs souhaitant adapter leurs offres de protection sociale, d’épargne et de services bancaires.
Une priorité familiale assumée dans les choix économiques
Selon la première édition de l’étude « Caisse d’Épargne : les familles et l’argent », menée par le cabinet George(s), la famille demeure un socle prioritaire dans les arbitrages financiers. Qu’il s’agisse de financer des études, d’assurer des loisirs ou d’apporter un soutien intergénérationnel, les dépenses liées au cercle familial priment sur les inquiétudes personnelles.
Ainsi, 72 % des familles redoutent de ne pas pouvoir financer la scolarité de leurs enfants et 68 % de ne pas pouvoir venir en aide à un proche. L’étude, menée auprès de 1 501 foyers représentatifs, souligne l’implication élevée des répondants dans la gestion de leur budget domestique, avec une attention plus marquée chez les familles monoparentales.
Une capacité de résilience portée par une gestion rigoureuse
La majorité des familles parviennent à gérer sereinement les dépenses courantes. Huit foyers sur dix couvrent aisément leurs frais de logement et de consommation, et 70 % déclarent s’autoriser ponctuellement des plaisirs comme le cinéma ou les sorties. Cette maîtrise favorise aussi une ambition immobilière forte : 83 % des familles souhaitent devenir propriétaires.
Les familles monoparentales, bien que plus souvent confrontées à des contraintes financières, adoptent des stratégies d’adaptation solides. L’achat d’occasion, le paiement fractionné et l’usage ponctuel de l’épargne sont autant de leviers mobilisés pour faire face aux imprévus. Ce comportement traduit une culture financière vigilante, même dans un contexte économique sous tension.
L’épargne familiale, pilier de la sécurisation de l’avenir
L’étude montre que 92 % des familles associent l’épargne à une forme de protection. Pour 74 % des répondants, il est possible d’épargner régulièrement, même à hauteur de petits montants. Chez les familles monoparentales, cette stratégie est encore plus prégnante : 94 % voient l’épargne comme un filet de sécurité, même si 63 % d’entre elles mettent moins de 100 euros de côté par mois.
Cette logique d’anticipation s’inscrit pleinement dans les enjeux actuels du secteur de l’assurance et de la prévention patrimoniale, où l’accompagnement des parcours de vie devient un critère de différenciation clé pour les acteurs financiers.
Une nouvelle offre dédiée pour les familles monoparentales
À la lumière des résultats de cette étude, Caisse d’Épargne a décidé d’enrichir son offre « Formule Famille » en intégrant une version adaptée aux familles monoparentales. Cette offre modulable se décline en trois niveaux de services et permet, via une cotisation unique, d’équiper chaque membre du foyer d’un compte et d’une carte bancaire.
Cette annonce s’inscrit dans la logique du Contrat d’Utilité de Caisse d’Épargne, visant à proposer des solutions concrètes aux nouvelles réalités sociales. En mettant l’accent sur l’autonomie, l’inclusion et l’adaptation aux configurations familiales actuelles, la banque poursuit une démarche résolument engagée et utile au tissu socio-économique.
Source : communiqué de presse

