AXA Climate et Banlieues Climat ont dévoilé les trois lauréats de la première édition du concours photo Surexposé, dédié à renouveler les représentations du changement climatique à travers des récits visuels ancrés dans les territoires et leurs communautés.
La première édition du concours Surexposé, organisée par AXA Climate et Banlieues Climat avec le soutien de plusieurs partenaires institutionnels et culturels, ambitionnait de proposer des images plus proches des réalités vécues par les populations face aux bouleversements climatiques. Pour les acteurs de l’assurance, ce travail iconographique répond à un besoin croissant : mieux documenter l’impact du climat sur les territoires pour renforcer les stratégies d’adaptation et de prévention.
Plus de 100 candidatures ont été examinées par un jury mêlant experts de la photographie et spécialistes des enjeux climatiques. Le 27 novembre, trois projets ont été distingués, illustrant tour à tour l’intimité des habitants touchés, les fragilités environnementales et les imaginaires liés au littoral.
« Zones inondables » : révéler la fragilité des territoires exposés
Le premier prix a été attribué à Lucas Pialot pour sa série « Zones inondables », réalisée plusieurs mois après les crues ayant touché le Pas-de-Calais. Par une approche sensible et immersive, le photographe met en lumière l’incertitude qui plane sur les habitants face à la récurrence des inondations. Son travail documente ce qui constitue désormais une réalité majeure pour les acteurs de l’assurance : la fréquence croissante des événements climatiques extrêmes et leurs conséquences humaines, sociales et patrimoniales.
Cette série souligne également la difficulté pour certaines populations de quitter des zones à risque, une problématique centrale pour les politiques d’adaptation territoriale et la gestion du risque assurantiel.
« Ostreopsis » : une lecture scientifique et humaine des dérèglements
Le deuxième prix revient à Pablo Baquedano pour « Ostreopsis, Baignade interdite », un reportage qui explore les impacts du réchauffement climatique, des pollutions et des modifications des écosystèmes marins. Le photographe adopte une démarche hybride mêlant photographie documentaire, approche scientifique et témoignages, afin de montrer comment la qualité des eaux et l’équilibre biologique sont mis à l’épreuve.
Pour les professionnels du secteur assurantiel, ces enjeux s’inscrivent désormais au cœur des réflexions sur la prévention sanitaire, la responsabilité environnementale et l’évolution des risques liés aux activités touristiques et littorales.
« Voir la mer » : un imaginaire en mutation
Le troisième prix a été attribué à Céline Diais pour sa série « Voir la mer », un ensemble d’images teintées de douceur et de mélancolie, capturant des espaces littoraux où la mer se fait parfois absente. À travers cette approche poétique, la photographe met en scène un paysage en transformation, où les usages, les attentes et les représentations des habitants évoluent face au changement climatique.
Ce travail interroge les perceptions collectives des territoires côtiers et rappelle l’importance d’intégrer l’imaginaire et le vécu des populations dans les stratégies d’adaptation climatique menées par les collectivités et leurs partenaires, dont les assureurs.

