Avec plus de 5 000 recrutements en 2024, le secteur de l’assistance s’impose comme un acteur clé de l’emploi en France. Il attire à la fois jeunes actifs, saisonniers, personnes en reconversion et profils experts. Une dynamique qui traduit l’évolution des métiers de l’assurance vers plus d’agilité et de proximité.
L’Union des Assisteurs confirme le dynamisme du secteur, qui regroupe 12 500 salariés répartis dans toute la France. En 2024, plus de 5 000 personnes ont été recrutées, dont la moitié pour des missions saisonnières. Les perspectives pour 2025 restent solides, notamment avec l’ouverture de nouveaux sites en régions, comme à Limoges, où 350 postes sont prévus d’ici 2027.
Cette stratégie de décentralisation permet d’accroître l’attractivité des métiers de l’assistance, tout en répondant aux besoins locaux en matière d’emploi. Elle témoigne également d’un engagement en faveur d’une meilleure accessibilité aux services d’assistance, quel que soit le lieu d’implantation des clients.
Des missions à impact dans un environnement en mutation
Le poste de chargé d’assistance demeure au cœur des recrutements. Il concentre des compétences relationnelles fortes : écoute, empathie, gestion du stress. En situation d’urgence, ce professionnel évalue les besoins du client, organise l’intervention et assure un suivi rigoureux. Ces missions couvrent des domaines variés tels que l’automobile, la santé, le voyage ou l’habitation.
Mais les métiers évoluent. Le secteur recrute également des médecins urgentistes, des statisticiens, des spécialistes de la donnée ou encore des profils en intelligence artificielle. Cette diversification traduit l’intégration croissante des technologies dans les parcours d’assistance et l’évolution vers une organisation plus innovante, au service d’une relation clients renforcée.
Une attractivité fondée sur le sens et la mobilité
Alors que plus d’un actif sur deux envisage une reconversion, l’assistance apparaît comme une voie professionnalisante et porteuse de sens. Elle attire des profils en quête d’utilité sociale et d’équilibre entre vie professionnelle et personnelle. La possibilité d’exercer en télétravail, les perspectives de mobilité interne ou géographique et l’engagement du secteur sur l’inclusion et la diversité contribuent à cette attractivité.
Avec un index d’égalité professionnelle de 92,7 sur 100 en 2025, le secteur dépasse la moyenne nationale. Il valorise également les compétences linguistiques, dans un contexte d’internationalisation croissante des demandes. L’anglais est une base attendue, mais l’espagnol, l’allemand, l’italien ou l’arabe sont de plus en plus recherchés.
Une rémunération compétitive, notamment pour les saisonniers
La rémunération proposée dans le cadre des emplois saisonniers dépasse la moyenne du marché, avec un minimum garanti à 24 332 euros par an. Cette base est revalorisée par les majorations horaires appliquées les week-ends, les jours fériés ou les nuits, pouvant aller jusqu’à 60 %. En 2024, 21 % des saisonniers ont signé un CDI à l’issue de leur mission, et plus de 30 % ont renouvelé l’expérience.
Pour les entreprises du secteur de l’assurance, ces indicateurs traduisent un levier de différenciation fort en matière de relation clients et de gestion des sinistres. La qualité de l’accompagnement humain en situation de crise devient un enjeu stratégique, soutenu par des équipes formées, engagées et disponibles 24h/24.