Assurance à Rome : un secteur en pleine transformation

À Rome, l’assurance évolue au rythme des transformations du pays. En 2025, le marché romain combine les spécificités du modèle italien avec les enjeux propres à sa capitale historique.

Les besoins des habitants et des entreprises changent, portés par la digitalisation, les nouveaux modes de vie et une conscience accrue des risques. Zoom sur les tendances et les défis qui façonnent aujourd’hui le paysage assurantiel romain.

L’innovation numérique redessine l’assurance à l’italienne

En Italie comme partout ailleurs, l’assurance vit une transformation profonde sous l’impulsion des technologies émergentes. Selon une étude EY et l’Italian Insurtech Association, 44 % des professionnels du secteur identifient l’IA générative comme l’outil le plus prometteur, bien que peu l’exploitent encore à son plein potentiel.

L’essor des startups insurtech et la généralisation de l’Open Innovation favorisent des offres plus personnalisées, une meilleure gestion des risques et une relation client optimisée via l’automatisation.

En 2024 déjà, les investissements dans le numérique avaient nettement progressé. Toutefois, cette révolution technologique s’accompagne de défis réglementaires et éthiques, notamment en matière de protection des données. Avec la montée des cyberattaques, la sécurité informatique devient un impératif. L’Italie en général, et Rome en particulier, cherche donc à concilier innovation et encadrement.

Catastrophes naturelles : un autre tournant assurantiel pour les entreprises romaines

Autre point majeur : depuis avril 2025, toutes les entreprises italiennes sont tenues de souscrire une assurance contre les catastrophes naturelles. Cette obligation marque un tournant dans ce pays où 94 % des communes sont exposées aux risques climatiques. Longtemps, les PME ont compté sur l’État pour couvrir les dommages liés aux inondations, glissements de terrain ou autres érosions. Mais l’accumulation des catastrophes a précipité ce changement législatif.

En tant que capitale administrative et économique de l’Italie, Rome est directement concernée. La ville concentre surtout un tissu dense de PME. Moins de 5 % des entreprises italiennes étaient assurées avant cette loi. Mais les petites entreprises du pays, y compris celles installées dans des zones très fréquentées comme autour de la Piazza Navona décrite ici par Bonjour Rome, doivent désormais intégrer l’assurance contre les catastrophes naturelles à leurs charges.

Generali : un géant italien en pleine mutation

Dernière info de premier ordre : en 2025, Generali confirme sa solidité sur le marché de l’assurance avec un bénéfice net ajusté en hausse de 7,6 %, atteignant 1,2 milliard d’euros au premier trimestre. Cette performance dépasse les attentes des analystes. La branche assurance dommages tire particulièrement son épingle du jeu grâce à un nouveau partenariat en Australie. Parallèlement, Generali se retrouve au cœur de tensions stratégiques : sa banque Banca Generali est convoitée par Mediobanca, une banque d’investissement italienne elle-même cible d’une OPE de MPS, désormais autorisée à entrer indirectement au capital du groupe.

Le siège social de Generali est basé à Trieste, mais l’assureur est très présent à Rome, où se concentrent une bonne partie de ses activités opérationnelles et politiques.

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