En 2025, les ménages français feront face à une nouvelle augmentation significative de leurs dépenses d’assurance, principalement tirée par les mutuelles santé, l’habitation et l’automobile, dans un contexte inflationniste.
Les ménages français devront composer avec une hausse importante des tarifs des assurances. Cette augmentation moyenne de 7,9 % s’inscrit largement au-dessus de l’inflation prévue par l’INSEE (+2,4 %), renforçant les contraintes budgétaires des assurés.
Selon le Baromètre 2025 publié par HelloSafe, les Français dépensaient déjà en moyenne 3 055 € par an pour couvrir les assurances essentielles en 2024. Cette somme pourrait atteindre 3 296 € en 2025. La mutuelle santé connaîtra l’augmentation la plus marquée (+10,5 %), notamment en raison de la hausse des tarifs médicaux (+2 € par consultation chez le généraliste), de l’inflation des médicaments remboursés (+12 %) et de l’élargissement du dispositif « 100 % santé ».
Les assurances habitation subiront une hausse de 4,8 %, principalement liée à la progression des cambriolages (+6,2 % en 2024) et à la multiplication des catastrophes climatiques. Quant aux assurances automobiles, l’augmentation prévue est de 4,2 %, influencée par la hausse des prix des pièces détachées (+5,5 %) et la recrudescence des dégradations de véhicules lors des mouvements sociaux.
L’étude détaille également l’impact par profil. En 2025, une famille (2 adultes, 2 enfants) verra ses dépenses augmenter de 7 % pour atteindre 3 044 €. Les retraités subiront une hausse de 8 %, atteignant en moyenne 4 274 €, tandis que les actifs isolés connaîtront une augmentation de 7,4 %, portant leur dépense annuelle à 2 330 €.
Enfin, les disparités régionales restent notables : l’Île-de-France demeure la région la plus chère pour tous les types d’assurances, alors que la Bretagne reste la plus abordable. Le Sud-Est, fortement exposé aux événements climatiques extrêmes, connaîtra une hausse significative des tarifs d’assurance habitation.
Cette étude, menée auprès de 38 assureurs et courtiers français et basée sur les données INSEE, souligne une tendance inflationniste durable, marquant une année 2025 particulièrement exigeante pour les budgets des ménages.