Prévention santé : les jeunes adultes sous vigilance

Une enquête menée par Vipali met en lumière une dégradation préoccupante des habitudes de vie chez les 18-30 ans. Ces comportements, mesurés scientifiquement, interrogent les acteurs de l’assurance et de la prévention sur la nécessité d’agir plus tôt pour préserver le capital santé.

À l’occasion de ses deux ans, Vipali, acteur français de la prévention santé personnalisée, publie les résultats de sa première enquête menée auprès de 500 jeunes adultes, comparés à un panel représentatif de 2 000 personnes. L’analyse révèle un niveau de risque global supérieur de 17 % chez les 18-30 ans par rapport au reste de la population.

Selon l’étude, 76 % des jeunes adultes se situent déjà dans une zone de vigilance nécessitant une attention particulière, avec une surreprésentation des profils à risque moyen. Cette fragilité sanitaire ne repose pas sur des pathologies déclarées, mais sur l’installation précoce d’habitudes défavorables, dont les effets s’accumulent silencieusement.

Des facteurs de risque liés aux modes de vie contemporains

L’enquête met en évidence plusieurs déterminants structurants. L’activité physique apparaît comme le principal facteur de risque, suivie par l’exposition prolongée aux écrans avant le sommeil et une désorganisation alimentaire marquée. Ce triptyque, associant sédentarité, stimulation numérique et fatigue chronique, constitue le socle des vulnérabilités observées chez les jeunes adultes.

Le déficit relationnel ressort également comme un marqueur spécifique de cette génération, tout comme des environnements de vie peu favorables à la santé. Ces éléments, souvent banalisés, contribuent pourtant à une dégradation progressive du bien-être physique et mental à moyen terme, avec des impacts potentiels sur la sinistralité future en assurance santé et prévoyance.

Une fenêtre d’intervention déterminante avant 30 ans

L’étude souligne que le niveau de risque atteint un pic entre 18 et 21 ans, avant de décroître progressivement après 24 ans. Cette évolution traduit l’existence d’une fenêtre d’action stratégique pour les acteurs de la prévention et de l’assurance. Tant que la maladie n’est pas installée, les comportements restent largement réversibles, et chaque ajustement contribue à infléchir durablement la trajectoire de santé.

Dans ce contexte, la prévention apparaît comme un levier central pour limiter l’apparition de pathologies chroniques liées aux modes de vie. Pour les professionnels de l’assurance, ces enseignements renforcent l’intérêt de dispositifs de prévention personnalisés, capables d’agir en amont des risques assurantiels.

La prévention numérique comme outil de pilotage du capital santé

Face à ces constats, Vipali s’appuie sur une approche de prévention santé à 360 degrés, fondée sur l’analyse de données comportementales. Son bilan préventif numérique permet d’identifier les risques individuels, d’alerter en temps réel et de proposer des actions correctrices adaptées au quotidien des utilisateurs.

« Cette enquête montre que les risques des jeunes adultes ne sont pas liés à la maladie, mais à l’oubli de la prévention. Notre objectif est de permettre à chacun de reprendre le contrôle de sa santé grâce à des recommandations personnalisées et mesurables », explique Cécile Annequin, CEO de Vipali.

Avec plus de 10 000 utilisateurs ayant déjà réalisé un bilan préventif, Vipali ambitionne désormais d’étendre son action auprès des entreprises, des assureurs et du grand public, en France comme à l’international, afin de contribuer à la soutenabilité des systèmes de soins.

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