En partenariat avec l’UNHCR, The Human Safety Net France prolonge en 2026 son soutien à 210 femmes réfugiées, misant sur l’emploi et l’entrepreneuriat comme leviers de reconstruction, d’autonomie et d’inclusion sociale durable.
Réunie au ministère des Affaires étrangères à l’invitation d’Isabelle Lonvis-Rome, ambassadrice des droits de l’Homme, la fondation The Human Safety Net (THSN) France, portée par Generali, a confirmé le renouvellement pour un an de son engagement auprès de l’UNHCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. Ce nouveau pledge prévoit qu’en 2026, 210 femmes réfugiées bénéficieront de programmes d’insertion professionnelle et de soutien à l’entrepreneuriat, dans un contexte où elles subissent souvent une triple discrimination liée à leur genre, à leur statut administratif et à leur parcours migratoire.
Lors du Forum mondial sur les réfugiés de 2023, THSN France s’était fixé un objectif annuel de 180 femmes accompagnées. Grâce à la mobilisation d’un réseau d’organisations partenaires – Singa, La Ruche, Kodiko, each One, Tent et Duo for a Job – cet objectif a été dépassé : 467 femmes réfugiées ont été orientées vers l’emploi ou l’entrepreneuriat entre 2024 et 2025. Cette dynamique illustre une organisation collective tournée vers l’inclusion sociale et la reconstruction des parcours de vie.
Malgré ces avancées, la situation des femmes réfugiées en France reste marquée par la précarité. Bien qu’elles soient en moyenne plus diplômées que les hommes, 51 % sont inscrites au chômage et, parmi celles qui travaillent, une sur deux occupe un emploi à temps partiel contraint, contre 30 % des hommes. À ces difficultés économiques s’ajoutent des parcours d’exil souvent marqués par la violence : 68,5 % ont subi des violences sexuelles avant leur arrivée en France et, parmi ces victimes, 59 % présentent des troubles psychiques graves. L’isolement, la vulnérabilité sociale et l’insécurité ont des répercussions directes sur leur santé mentale.
Dans ce contexte, l’accès à l’emploi ou la création d’entreprise représente bien plus qu’un simple revenu. Pour THSN et ses partenaires, il s’agit d’un levier d’autonomie, de prévoyance et de dignité, permettant de se projeter dans la société d’accueil. Les programmes proposent un accompagnement global : mentorat vers l’emploi, appui à la création de projets entrepreneuriaux, suivi psychologique et solutions de garde d’enfants destinées à lever les freins périphériques à l’activité. En restaurant la confiance en soi et en renforçant les liens sociaux, ces dispositifs visent à sécuriser les trajectoires et à offrir une forme d’assurance pour l’avenir.
« Soutenir les femmes réfugiées, c’est agir là où les vulnérabilités sont les plus fortes. Notre ambition est de leur offrir les moyens de reconstruire leur vie, de retrouver confiance et de contribuer pleinement à la société. Ce nouvel engagement, présenté devant l’UNHCR, s’inscrit dans la continuité de nos actions pour une inclusion plus juste et durable » déclare Elise Ginioux, Présidente de The Human Safety Net France.

