Face aux difficultés d’accès aux soins, les Français se tournent vers l’automédication et la recherche en ligne. MMA propose un outil d’analyse certifié via Santéclair, destiné à orienter sans remplacer le médecin.
En septembre 2025, une étude OpinionWay pour MMA dresse un état des lieux des premiers réflexes face aux symptômes bénins. Dans un contexte de tension sur l’accès aux soins, un tiers des personnes interrogées (31 %) privilégie l’automédication. À l’inverse, 15 % disent avoir consulté un professionnel et 18 % n’ont rien entrepris, attendant la disparition du symptôme. Le réflexe d’autonomie est plus marqué chez les plus de 50 ans, quand les plus jeunes sollicitent davantage leur entourage ou la recherche d’informations en ligne.
Internet s’impose comme porte d’entrée : 55 % des Français « googlisent » leurs symptômes, en se tournant surtout vers des sites grand public ou institutionnels (Doctissimo, Ameli, HAS, ministère de la Santé). Les outils d’auto-évaluation (« symptom checkers ») restent, eux, peu identifiés et peu utilisés : seuls 2 % déclarent y avoir déjà eu recours.
La notoriété des solutions fondées sur l’Intelligence artificielle progresse toutefois : près d’une personne sur deux en a entendu parler. Leur adoption demeure limitée mais plus forte chez les jeunes adultes : 27 % des 18-24 ans et 22 % des 25-34 ans les ont testés. Parmi les utilisateurs, 86 % se disent satisfaits, dont un tiers très satisfaits. Les motifs fréquents d’usage portent sur des douleurs musculaires, maux de dos, maux de tête, épisodes de fatigue ou de fièvre. La moitié déclarent les utiliser souvent et 75 % y sont revenu % à plusieurs reprises.
Parmi ceux qui n’ont jamais essayé, 49 % seraient prêts à le faire, avec un intérêt marqué chez les 25-34 ans (62 %) et les CSP+ (57 %). Les motivations principales tiennent au souhait d’obtenir « un premier avis rapidement » (56 %) et d’éviter « une consultation inutile » (41 %). Les symptômes à analyser en priorité sont le mal de gorge, la fatigue, les douleurs articulaires, les démangeaisons et les maux de ventre.
Des freins persistent : 52 % préfèrent une consultation directe et 51 % expriment une méfiance envers l’IA en santé. À l’inverse, les connaisseurs attribuent aux outils une note de confiance moyenne de 8/10, comparable à celle des sites institutionnels.
Dans une logique de prévention et d’accompagnement de ses assurés en santé, l’assureur MMA met à disposition, via son partenaire Santéclair, un outil d’analyse des symptômes développé par ADA Health. Le service, sans frais supplémentaires, confidentiel et médicalement validé, propose une évaluation personnalisée et oriente vers le parcours de soins adapté selon la nature et l’intensité des signes. Certifié comme dispositif médical, il vise à améliorer l’orientation des patients et à limiter les recours inappropriés aux urgences, tout en rappelant qu’il ne se substitue pas à une consultation. En cas de doute, de persistance ou de complexité des symptômes, l’avis d’un professionnel de santé reste indispensable.

