Stoïk dépasse les 10 000 entreprises assurées en Europe dans un contexte de montée continue du risque cyber pour les PME et les ETI.
Le franchissement du seuil des 10 000 entreprises assurées intervient dans un environnement marqué par une intensification des attaques. Les petites et moyennes entreprises ainsi que les entreprises de taille intermédiaire sont confrontées à des intrusions opportunistes, à des exfiltrations de données et à des interruptions d’activité de plus en plus fréquentes.
Selon le baromètre réalisé par IFOP en partenariat avec le METI, 77 % des dirigeants d’ETI estiment que le risque cyber s’est intensifié, et un tiers d’entre eux déclare avoir déjà subi une attaque. Ce constat alimente une demande croissante pour des dispositifs d’assurance capables de soutenir la résilience opérationnelle des entreprises.
Une présence européenne structurée autour des courtiers
Présente dans six pays européens et appuyée par un réseau de plus de 2 000 courtiers, l’entreprise a bâti sa croissance sur une forte proximité avec les acteurs de terrain. Ce maillage joue un rôle clé dans la diffusion des solutions de cyber-assurance auprès des dirigeants, souvent peu outillés pour évaluer précisément leur exposition au risque numérique.
Cette approche s’inscrit dans les transformations actuelles du courtage, qui combine désormais expertise technique, accompagnement stratégique et logique de patrimoine immatériel, les données devenant un actif critique à protéger.
Un modèle fondé sur l’assurance active et la prévention continue
Le modèle développé repose sur une logique d’assurance dite « active », qui associe couverture du risque, prévention en continu, détection des signaux faibles et réponse opérationnelle aux incidents. L’ensemble des fonctions de gestion de crise est assuré par des équipes internalisées, capables d’intervenir rapidement pour limiter l’impact économique des attaques.
Cette organisation permet de traiter le risque cyber de manière transversale, en intégrant à la fois l’évaluation initiale de l’exposition, l’accompagnement dans la mise à niveau des systèmes et le soutien en cas d’incident. Elle répond directement aux enjeux d’innovation dans l’assurance des risques dits émergents, où la frontière entre prévention, assistance et indemnisation devient de plus en plus poreuse.
Continuité d’activité et gouvernance du risque numérique
La question de la continuité d’activité est aujourd’hui au cœur des préoccupations des dirigeants de PME et d’ETI. Une cyberattaque peut entraîner un arrêt total de production, des pertes d’exploitation significatives, mais aussi des atteintes durables à l’image et à la confiance des partenaires.
Dans ce contexte, l’assurance cyber ne se limite plus à un simple transfert de risque financier. Elle devient un outil de pilotage de la résilience, intégré à la gouvernance globale des entreprises. Cette évolution rejoint les réflexions plus larges sur la gestion des risques, la data, la conformité réglementaire et la sécurisation des chaînes de valeur numériques.
Une trajectoire de croissance rapide sur un marché en structuration
En quatre ans, l’entreprise a enregistré une croissance supérieure à 200 % sur l’exercice 2024 et compte désormais plus de 130 collaborateurs. Cette trajectoire traduit la structuration progressive du marché européen de la cyber-assurance, encore jeune mais déjà fortement exposé aux mutations technologiques.
L’enjeu, pour les assureurs comme pour les courtiers, est désormais d’accompagner cette montée en charge tout en maintenant un haut niveau d’expertise, dans un univers où les modes opératoires des attaquants évoluent plus vite que les référentiels traditionnels du risque.