Violences intrafamiliales : une réponse par l’assurance

À partir du 1er décembre 2025, Acheel ajoute à son contrat habitation une assistance, conçue avec Mondial Assistance, pour accompagner les victimes de violences conjugales et intrafamiliales, de la mise à l’abri au suivi psychologique.

Acheel et Mondial Assistance lancent une assistance violences conjugales et intrafamiliales, incluse dans le contrat Multirisques Habitation d’Acheel. Présenté à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, ce dispositif vise à « aller au-delà de la simple assurance » pour offrir une aide concrète dès le dépôt de plainte.

Cette initiative intervient dans un climat de violences conjugales accrues. Depuis janvier 2025, plus de 127 féminicides par conjoint ou ex-conjoint ont été recensés. Chaque année, environ 382 000 femmes sont victimes de violences physiques, sexuelles ou psychologiques de la part de leur conjoint ou ex-conjoint, et un enfant sur quatre grandit dans un foyer marqué par ces violences.

L’assistance s’adresse aux victimes de violences conjugales ou intrafamiliales ayant porté plainte. Sont notamment concernés les conjoints mariés, partenaires civils ou personnes vivant en couple avec une résidence commune établie depuis au moins six mois, ainsi que les membres de la famille définis dans les conditions générales. L’objectif est de combiner protection matérielle, soutien social et accompagnement de santé mentale dans une organisation simple à activer.

Le dispositif repose sur trois volets. Le premier prévoit la prise en charge d’un hébergement temporaire d’urgence, jusqu’à sept nuits d’hôtel à 80 euros TTC la nuit, avec, si besoin, les frais de transport jusqu’au lieu de mise à l’abri, dans la limite de deux utilisations par an. Le deuxième volet organise et finance le transfert de la victime de son domicile vers celui d’une personne de confiance, sous forme d’un trajet aller simple plafonné à 180 euros TTC.

Le troisième volet concerne l’accompagnement psychologique : un premier appel permet d’évaluer la situation, puis la personne peut bénéficier de un à trois entretiens à distance avec un psychologue diplômé d’État ou de un à douze entretiens en cabinet, pris en charge à hauteur de 80 euros par consultation. Ce suivi s’effectue en lien avec des professionnels internes, médecins, infirmières et assistantes sociales de Mondial Assistance. Selon les deux partenaires, ce dispositif doit « offrir une réponse concrète, humaine et tangible à ces violences ».

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