Face aux attentes sociétales et à la réglementation, le Groupe APICIL inscrit la RSE au cœur de son plan « Impulsions 2028 ». Inclusion, protection sociale durable et environnement deviennent des axes de pilotage.
Le Groupe APICIL fait de la responsabilité sociétale un ressort stratégique. Lancé début 2025, le plan « Impulsions 2028 » place la RSE au cœur du pilotage, en cohérence avec l’ADN mutualiste et les métiers d’assurance et de protection sociale. « Des objectifs RSE seront intégrés dans le pilotage de chaque direction et de chaque métier : La RSE doit infuser dans toutes les activités du groupe », indique Anne-Sophie Petit, responsable RSE.
Les trois piliers historiques – inclusion, protection sociale durable, environnement – sont maintenus et renforcés, « avec des enjeux plus forts sur la partie environnementale et sur la gouvernance de la RSE au niveau du groupe », ajoute Anne-Sophie Petit. L’ambition conjugue transformation rapide et vision de long terme.
Côté client, la protection sociale durable s’appuie sur la formation « COS in Mind » suivie par tous les salariés, y compris les fonctions support, afin d’améliorer l’expérience et la relation client. Le NPS progresse de + 34 en 2021 à + 41 en 2024. « C’est un très bon score pour notre secteur d’activité, observe Anne-Sophie Petit. Cette progression constante montre que nos efforts portent leurs fruits. » Dans les achats, 20 % des critères de notation relèvent désormais de la RSE, une pratique qui oriente la chaîne de valeur.
Sur l’inclusion, l’accord diversité et inclusion renouvelé en 2024 s’accompagne d’un index égalité femmes-hommes à 81/100 et d’un taux de 6,5 % de collaborateurs en situation de handicap. Le groupe a anticipé le RGAA 4 en adaptant 20 sites, jusqu’à 100 % de conformité. Plus de 12 millions d’euros ont soutenu des aides et du mécénat, dont les Cafés Joyeux de Lyon la maison des femmes de Marseille ou des projets d’immunothérapie. Le partenariat avec la Fédération Française de Rugby impose l’égalité des primes de match entre équipe féminine et masculine et déploie des « sensory room » dans les stades pour les spectateurs présentant des troubles du spectre autistique.
Sur l’environnement, APICIL a réduit de 50 % ses émissions directes (scopes 1 et 2) entre 2019 et 2024, via politique zéro papier, mobilités douces au siège lyonnais et allongement de la durée de vie des équipements informatiques. D’ici 2028, le bilan carbone sera étendu à toutes les entités pour bâtir une trajectoire alignée avec 2030 et 2050. « Notre objectif est d’avoir un bilan carbone qui soit le plus représentatif possible », précise Anne-Sophie Petit. En parallèle, 80 % des investissements intègrent des critères ESG et 14 millions d’euros ont été dirigés vers la transition, levier majeur pour un assureur.
Enfin, le groupe anticipe la directive CSRD : dès 2026, le rapport extra-financier évoluera vers ses exigences. « Plutôt que de tout arrêter après le report du calendrier, nous préférons capitaliser sur nos travaux et continuer. » explique Anne-Sophie Petit. L’enjeu dépasse la conformité : outiller l’organisation, relier performance financière et extra-financière, et « montrer que la RSE peut servir le pilotage d’une activité ».