Crédit Agricole Assurances élargit son offre emprunteur avec une mesure inédite : les personnes atteintes d’un cancer du sein, de la prostate ou du testicule peuvent désormais accéder à une assurance de prêt sans surprime ni exclusion dès le diagnostic, à condition que le pronostic vital ne soit pas engagé.
Avec cette nouvelle offre, Crédit Agricole Assurances introduit une innovation sociale majeure dans le domaine de l’assurance emprunteur. Pour la première fois en France, des personnes atteintes d’un cancer du sein, de la prostate ou du testicule peuvent souscrire une assurance de prêt sans surprime ni exclusion, dès la phase de diagnostic.
Cette évolution, déployée dans l’ensemble des banques partenaires du groupe, dont LCL, permet à des milliers de patients d’accéder à un crédit immobilier, professionnel ou à la consommation dans les mêmes conditions que tout autre emprunteur. Elle répond à un enjeu de taille : lever les obstacles à l’assurance pour les personnes malades, encore trop souvent confrontées à des refus, des surcoûts ou des restrictions de garantie.
L’initiative s’inscrit dans la continuité des engagements du Crédit Agricole autour de l’assurance inclusive et de la protection universelle. Elle traduit la volonté du groupe d’adapter ses produits aux avancées médicales et aux attentes sociétales, tout en renforçant la confiance entre assureur et assuré.
Une mesure à fort impact social et humain
Selon l’Institut national du cancer (INCa), plus de 430 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année en France. Le cancer du sein reste le plus fréquent chez la femme, avec environ 60 000 cas annuels, tandis que celui de la prostate touche 50 000 hommes par an. Le cancer du testicule, bien que plus rare, concerne environ 2 000 jeunes hommes âgés de 15 à 35 ans.
Ces pathologies, souvent associées à de lourdes conséquences personnelles et sociales, peuvent transformer l’accès au crédit en un véritable parcours d’obstacles. Pour de nombreux patients, la possibilité de s’assurer à des conditions équitables représente bien plus qu’un simple avantage financier : c’est un levier d’autonomie, de dignité et de reconstruction personnelle.
En supprimant les surprimes et exclusions pour ces pathologies, Crédit Agricole Assurances entend rendre l’assurance accessible à tous, quelle que soit leur situation de santé, et accompagner les projets de vie, qu’il s’agisse d’un achat immobilier, du financement d’une activité ou d’un projet familial.
Une offre pensée pour accompagner, protéger et rassurer
Cette nouvelle couverture inclut les garanties décès et arrêt de travail, dans les mêmes conditions que pour les autres assurés. Elle s’applique dès le diagnostic, tant que le pronostic vital n’est pas engagé, permettant une prise en charge immédiate.
Ce dispositif reflète une approche globale de la protection, où la dimension humaine prime sur le risque statistique. Il illustre la volonté du Crédit Agricole de faire évoluer son modèle vers une assurance plus humaine, équitable et tournée vers la solidarité.
Pour Nicolas Denis, directeur général de Crédit Agricole Assurances :
« Être assureur, c’est être présent à chaque instant, là où nos clients ont besoin de nous, en particulier lorsque l’incertitude s’installe dans leur vie. Avec cette offre renforcée, nous affirmons notre engagement en faveur de l’inclusion : permettre à tous d’accéder à la protection et à l’accompagnement qu’ils méritent. »
Vers une assurance plus juste et solidaire
L’annonce de cette offre marque une avancée significative pour le marché de l’assurance emprunteur, souvent critiqué pour sa lente adaptation aux réalités médicales. Elle pourrait inspirer d’autres acteurs du secteur à repenser leurs politiques d’accès à la couverture, dans une logique de responsabilité sociétale et d’innovation solidaire.
En permettant à des milliers de patients de construire, investir et se projeter dans l’avenir, Crédit Agricole Assurances démontre qu’une approche inclusive n’est pas seulement éthique, mais aussi économiquement durable. Elle s’inscrit dans la transformation en profondeur du rôle des assureurs : de simples gestionnaires de risque, ils deviennent des acteurs de confiance et de cohésion sociale.

