Bronchiolite : la Macif couvre BeyfortusⓇ

Face aux épidémies hivernales de bronchiolite, la Macif annonce, en ce début septembre 2025, la prise en charge intégrale du reste à payer du BeyfortusⓇ pour ses adhérents, afin d’alléger les familles et les hôpitaux.

En France, la bronchiolite touche chaque hiver jusqu’à 30 % des nourrissons et demeure la principale cause d’hospitalisation chez les moins de 1 an. Pour protéger les tout-petits, le ministère de la Santé a ouvert une campagne de prévention dès le début de ce mois de septembre. Aujourd’hui si le Beyfortus, un traitement préventif particulièrement efficace, est disponible, un reste à charge de 281,26 euros après remboursement de l’assurance maladie demeure. Le Groupe Macif et sa mutuelle santé-prévoyance annoncent ainsi la prise en charge de ce reste à payer pour tous les adhérents disposant d’un contrat santé, quelle que soit la formule. 

« En prenant en charge le traitement préventif de la bronchiolite, nous permettons à toutes les familles, quels que soient leurs moyens, d’offrir à leurs enfants une protection immédiate contre cette affection. C’est un choix fort, fidèle à nos valeurs mutualistes : agir concrètement pour la santé de nos adhérents et soulager nos hôpitaux », explique Jean-Philippe Dogneton, Directeur Général de la Macif.

La bronchiolite, le plus souvent due au virus respiratoire syncytial (VRS), se manifeste par une toux et une respiration rapide et sifflante. L’épidémie s’étend généralement de mi-octobre à fin janvier, parfois jusqu’en mars. Avant la mise sur le marché de Beyfortus, l’épisode 2022-2023 avait entraîné 73 262 passages aux urgences (20 % des moins de 2 ans), 26 104 hospitalisations après passage et 10 801 actes SOS Médecins. Les données 2024-2025, faisant état d’une épidémie de courte durée et de faible intensité, semblent prouver l’efficacité du traitement.

« Alors que nous fêtons cette année les 80 ans de la Sécu, notre modèle solidaire de protection sociale est fragilisé par une augmentation continue du nombre de maladies et du coût global des traitements. Cette trajectoire est d’autant plus intenable qu’elle s’accompagne d’un reste à charge important pour nos adhérents. L’initiative de la Macif est une réponse directe à la nécessité d’engager un virage préventif en favorisant l’accès aux dispositifs de prévention dès le plus jeune âge », résume Nathalie Mayance, Présidente d’Apivia Macif Mutuelle.

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