Face à la hausse des signalements de harcèlement, la MAE maintient en 2025 le prix de son assurance scolaire et propose une protection globale : soutien psychologique, continuité à domicile, effacement de contenus et prise en charge sans franchise.
Selon le baromètre accidentologie MAE 2024, les sollicitations liées au harcèlement ont augmenté de 30 % en trois ans, surtout pour le soutien psychologique. Cette progression reflète à la fois la hausse des situations et une vigilance accrue des parents. En cette semaine de rentrée, deux jeunes sur trois redoutent le cyberharcèlement et un quart des parents craignent que leur enfant devienne harceleur.
Désormais, l’assurance scolaire est présentée comme un outil de protection globale, au-delà des seuls accidents. Sans option payante supplémentaire, la MAE dit couvrir toutes les formes de harcèlement, en intégrant : soutien psychologique, continuité scolaire à domicile, suppression de contenus malveillants en ligne, indemnisation des biens personnels, prise en charge des frais de justice et accompagnement social renforcé. Deux principes sont mis en avant : une prise en charge immédiate, sans condition de dépôt de plainte préalable (même si recommandée), et le zéro franchise, avec remboursement dès le premier euro.
Agréée par le ministère de l’Éducation nationale, la MAE propose gratuitement des ressources pédagogiques et sensibilise plus de 300 000 élèves par an, de la maternelle au lycée. Nouveauté de la rentrée : une bande dessinée Main dans la main contre le harcèlement, destinée aux 7–11 ans. En sept séquences, elle présente les rôles (victime, auteur, suiveur, témoin) et ouvre le dialogue sur les bonnes réactions. Elle est disponible gratuitement sur mae.fr.
« Aujourd’hui, les situations de harcèlement sont mieux identifiées et moins tolérées par les parents. Les efforts de prévention menés depuis des années portent leurs fruits. Mais avec les réseaux sociaux, elles se prolongent souvent jusque dans la sphère privée. C’est pourquoi la MAE a intégré des garanties spécifiques au cyberharcèlement, dont une aide à l’effacement des contenus en ligne. » conclut Stéphane Coste, Directeur général de la MAE.

