Alors qu’en cette rentrée scolaire, le programme EVARS démarre à l’école, la MAE lance « On passe à table », une campagne qui met à disposition des parents des outils concrets pour aborder la sexualité avec leurs enfants.
« Est-ce que les règles ça fait mal ? », « Est-ce qu’on est obligée d’embrasser son amoureux ? », « À partir de quel âge on peut faire l’amour ? » : autant de questions que les enfants posent parfois… sans que les réponses ne viennent. Selon la MAE, 42 % des 10-18 ans n’ont jamais parlé de sexualité avec leurs parents, alors que 62 % estiment que ces derniers ont un rôle à jouer.
À l’heure où le programme EVARS (éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle) débute dans les établissements scolaires, l’assureur MAE, acteur historique de prévention auprès des familles, lance « On passe à table ». Objectif : soutenir la communication parent-enfant avec des conseils simples et des ressources pratiques.
Au cœur de l’opération, une vidéo en caméra cachée tournée en terrasse. L’humoriste et papa solo Jérémy Charbonnel se retrouve face aux questions parfois gênantes d’un enfant et sollicite l’avis des clients autour de lui. Le dispositif, décliné en formats long et court sur YouTube et les réseaux sociaux, renvoie vers un mini-site proposant des contenus pédagogiques : vidéos d’experte, articles et guide pratique.
La MAE s’est entourée de l’agence The LINKS et de la consultante Quitterie Chadefaux, spécialiste des enjeux de diversité, d’inclusion et de prévention des violences, autrice et animatrice du podcast La Chose Étrange. Avec elle, la campagne offre des clés concrètes pour ouvrir le dialogue à la maison, sans pression ni tabou.
Pour l’experte, l’essentiel tient à la posture : « Les parents n’ont pas besoin d’être experts pour bien faire. Avec des mots simples et une écoute bienveillante, on peut transformer les questions parfois déstabilisantes des enfants en vrais moments de complicité. » Une approche qui vise à rendre ces échanges plus sereins, au bénéfice de la santé et du bien-être des jeunes, dans une société où l’information circule vite mais où l’accompagnement parental reste déterminant.

