Incubateurs et accélérateurs, l'enthousiasme retombe

« Quel est le dernier Google ou Facebook qui soit sorti d’un accélérateur ou d’un incubateur ces dernières années? » est peut-être la phrase que l’on entend le plus souvent dans un débat sur ces structures, nées pour la plupart dans les années 1990, en plein engouement pour la « startup economy« . Après deux décennies de croissance exponentielle du secteur – le nombre d’incubateurs et d’accélérateurs a été multiplié par 6 entre 2009 et 2018 – l’enthousiasme retombe. Modèles économiques souvent fragiles, offres d’accompagnement trop généralistes, difficulté à faire sortir de terre les champions de demain… les limites de ce modèle d’innovation sont aujourd’hui connues et discutées.
L’âge d’or de l’accélération est-il derrière nous ? Non, mais à condition que le secteur se réinvente, pour retrouver un rôle moteur dans les process d’innovation. Pour comprendre les principaux défis auxquels font aujourd’hui face accélérateurs et incubateurs, et les stratégies qu’ils doivent adopter pour se différencier sur un marché de plus en plus complexe, Roland Berger a mené une enquête approfondie auprès de 200 structures réparties sur 50 pays, complétée par des entretiens qualitatifs auprès d’experts du secteur.
Retrouvez cet article d’Anne Bioulac, Partner responsable practice digitale, Roland Berger sur Viuz.

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