Les organisations qui collectent, traitent et analysent les datas de santé doivent acquérir une maturité éthique

La santé est bouleversée par la révolution numérique. Grâce à la collecte et l’analyse intelligente de données massives, les techniques de prévention, de traitement, de diagnostic et de suivi des patients évoluent à vive allure. Médecine prédictive et personnalisée, accélération de la R&D, économies pour nos systèmes de santé, les données de santé sont au cœur d’une révolution annoncée !
La 1ère génération de données vient de notre « dossier médical » détenue par les professionnels de santé, les hôpitaux et les données issues de la recherche et de l’administration. La seconde génération est  celles issues des objets connectés, de la conversation sur les réseaux sociaux et de l’environnement (allergies, pollinisation,..) auxquelles nous pourrions ajouter désormais les données issues de l’analyse de l’ADN. L’ensemble de ces données, considérables et hétérogènes, représente un gisement formidable pour la médecine et la recherche.
Prévention, diagnostic, traitement du suivi médical, l’utilisation des données de santé sert pour de nobles causes et est une véritable mine d’information pour les professionnels de santé. Autre point important, pour de très nombreux experts français, le bénéfice économique du big data est indiscutable et permettrait de supprimer des dépenses inutiles ; en faisant, par exemple, baisser les taux de réadmission à l’hôpital.
Au-delà des bénéfices perçus, il semble qu’il y ait un point majeur relatif à l’utilisation des données de santé. En effet, les organisations qui collectent, traitent et analysent ces données doivent acquérir une maturité éthique, qui permettra alors de disposer de la confiance indispensable des Français qui alors partageront plus facilement leurs données.
Jean-Luc Gambey 
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