Hamid Benamara "Nous partageons ainsi avec les assureurs les risques liés à la transformation du prospect"

LesFurets.com intègre dans sa stratégie une véritable culture de l’innovation, quels sont les ingrédients majeurs de votre stratégie sur l’innovation ?
L’innovation fait partie de notre ADN. Tout d’abord, nous avons développé un business model pionnier sur le marché. Nous sommes rémunérés à l’affaire nouvelle (CPA). Les assureurs, courtiers et mutuelles bénéficient ainsi d’un coût d’acquisition totalement maîtrisé. Nous partageons ainsi avec les assureurs les risques liés à la transformation du prospect.
Pour enrichir la qualité de notre service, nous utilisons notamment les précieux retours et commentaires de nos utilisateurs. LesFurets.com met ainsi tout en œuvre pour que l’internaute est une expérience fluide et simple afin qu’il trouve l’offre correspondant le mieux à ses attentes et à son profil.
En interne, nous avons mis en place une organisation agile très performante qui nous permet de réaliser des mises en production quotidiennes. Nous avons aussi une équipe dédiée sur la Data et leur mission est de capitaliser et d’analyser les données de nos nombreux utilisateurs pour que notre proposition soit toujours au plus près de leurs besoins et attentes.
Vous déclariez récemment dans une interview de latribune.fr « Les moins de 35 ans sont les premiers à faire le succès de notre site ». Cela revient-il à dire que le bénéfice majeur pour un internaute est d’aller sur un comparateur en ligne uniquement pour chercher un bon tarif ? Ne pensez-vous pas que la comparaison en ligne doit également intégrer une dimension de comparaisons des garanties et des services associés ?
Le prix est évidemment un critère déterminant dans le choix de son assurance. Toutefois, nous avons toujours accordé une priorité au triptyque « Prix/Garanties/Services ». La qualité d’un produit d’assurance se mesure au moment du sinistre. Ne donner la priorité qu’au seul critère du prix nous exposerait à des clients insatisfaits sur le long terme. Or notre objectif est d’avoir des clients satisfaits qui sauront nous recommander.
Plus généralement, le déploiement massif des technologies numériques participe à l’élaboration pléthorique de nouveaux scénarios et produisent une multitude de « fantasmes ». Selon vous, en termes de distribution de produits et services d’assurance, pouvons-nous assister, comme dans d’autres industries, à une uberisation de l’intermédiation d’assurance ?
Cela est possible mais selon moi, il y a deux obstacles majeurs qui peuvent freiner cette ubérisation. Le premier est lié à la nature même du métier d’assureur qui est de porter des risques. Cela requiert une surface financière large. Ensuite, la réglementation de cette industrie reste très forte et contraignante.
Retrouvez Hamid Benamara sur Twitter et sur Linkedin.
Interview du 6 Octobre 2016 réalisé par Jean-Luc Gambey à l’occasion des Trophées de l’assurance 2016.
 

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